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AUTUMNAL BLOSSOM – Spelbound

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Dans la mouvance des musiciens et formations venant d’Allemagne, Autumnal Blossom en fait partie à juste titre vu la présence de plusieurs personnes participant à d’autres projets teutons comme Poor Genetic Material ou Coarbegh. C’est la flûtiste Pia Darmstaedter (chant, flûte, claviers et piano) qui est intégrée au sein de tous ces groupes où, l’on retrouve aussi au sein d’Autumnal Blossom Philipp Jaehne (orgues et synthétiseurs), Jochen Bauer (guitare), Frank Willi Schmidt (basse), Christoph Czech (batterie et percussions), Maria Karch (violon), Valeria Lo Guidice (violoncelle), Mark Beers (double-basse) et Olaf Gramlich (cor anglais).

Flûtiste classique Pia qui a joué avec de nombreux musiciens dans le domaine du rock-progressif et du art-rock, nous revient ici avec encore un projet élaboré à partir de compositions complexes qui nous embarquent vers une atmosphère mystérieuse où son chant envoute dès les premières mots chantés. « Transcendence » nous prend à la gorge, décrivant une ambiance aérienne sur les thèmes de la mémoire, l’éternité ou de la passion. Un travail néo-classique où la flûte illumine l’espace sonore, avant de poursuivre sur « Diaries of an Estranged Voyager » décomposé en 8 parties.

Longue suite qui garde ce même côté néo-classique où le chant de Pia reste expressif, avant que les guitares et la section rythmique transforment le classique en rock-progressif. Basés sur une architecture souvent posée et le placement du chant aux avant-postes, les compositions se rapprochent quelque peu de certaines musiques de film. D’un autre côté certains passages me semblent plus simplistes et moins inspirés, rendant l’ensemble inégal !

Le chant mis en avant laisse aussi entrevoir des plages plus proches de chansons mélancoliques, voir peu emballantes. Voilà donc une partie centrale moins efficace, qui permet malgré-tout à certains passages plus enjoués de faire remonter la sauce, mais cela traine malheureusement en longueur. Il y a bien les intros aériennes proches de l’ambient comme dans « Ravenous » proche de Pink Floyd, puis on revient au néo-classique chanté des débuts. Ce chant qui parfois irrite à force de manquer de couleurs !

Conclusion en demi-teinte pour cet opus, qui se présentait sous les meilleurs hospices puis les choses se sont perdues en route, nous offrant quelque chose qui a du mal à décoller. Le résultat n’atteint pas ici celui de Frequency Drift ! Trop sage ou trop classique, je n’en sais rien ! A vous de voir.

Pays: DE
QuiXote Music QXT CD 72
Sortie: 2016/03/24

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