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STEREOPHONICS – Language, Sex, Violence, Other?

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[Total: 1 Moyenne: 4]

Depuis le départ du batteur Stuart Cable, Stereophonics est composé de Kelly Jones, chant, guitares, piano, de Richard Jones, basse, et de l’argentin Javier Weyler, batterie.

Leur musique est devenue plus musclée et beaucoup plus personnelle et n’a plus grand-chose à voir avec l’album précédent. On y sent beaucoup moins l’influence des Fab Four et la voix de Kelly Jones, beaucoup moins graveleuse, n’a plus rien à voir avec celle de Rod Stewart. Les thèmes sont donnés par le titre de l’album.

« Superman » est un mid tempo pop rock (je n’aime pas le terme Brit pop, qui ne signifie rien) plutôt agréable. Jusqu’ici, il a encore des points communs avec le CD « You Gotta Go There To Come Back ». Par contre, « Doorman » est un rock plus musclé, presque hard, qui restera comme un témoignage de la versatilité du groupe. La voix de Kelly Jones se fait plus mystérieuse sur « Brother », qui démontre la différence d’approche à la batterie entre Stuart Cable et Javier Weyler, beaucoup plus agressif.

« Devil » démarre en trombe avec des dialogues presque inintelligibles pour se transformer en alternant chanson pop rock assez prévisible et rock pur et dur. « Dakota » est beaucoup plus mélodieux et facilement mémorisable. C’est un titre incontournable qui tient son crédit du passage sur les radios. Excellent !

A l’inverse, « Rewind » est enlevé sur un rythme échevelé pour verser ensuite dans un pop rock plus conventionnel, avec la voix agressive de Kelly Jones. « Pedalpusher » est aussi un pop rock à l’anglaise avec une certaine préciosité dans la voix mais un rythme et une agressivité super vitaminés.

Aussi énergique, « Girl » est aussi enlevé et up beat que les morceaux précédents, tandis que « Lolita » renoue avec la sophistication d’un titre élaboré comme « Dakota ».

« Deadhead » est sans doute le titre le plus rentre dedans et le plus rock de l’album. Ici, la voix de Kelly Jones rappelle celle de Bryan Adams, mais la comparaison s’arrête là. Enfin, « Feel » clôt l’album par plus de douceur et de sérénité.

Cet album va peut-être décevoir celles et ceux qui aimaient l’aspect pop plus accentué de l’album précédent. Ici, c’est comme une renaissance qui se déroule dans l’énergie brute. Néanmoins, c’est un très bon album et ça reste bien du Stereophonics.

Pays: GB
V2 VVR 1031052
Sortie: 2005/03/14

One thought on “STEREOPHONICS – Language, Sex, Violence, Other?

  • Alors que j’avais beaucoup aimé Performance and Cocktails, leur second album, les deux suivant m’avaient fort déplu à cause, justement, de leur accent trop pop, qui allait souvent jusqu’à la naiserie (l’abus de palalala m’énerve facilement!). Mais cet album m’a tout à fait réconcilié avec eux: il est très accessible et pop, mais sans oublier leur côté rock sale et dur…

    Et puis, contrairement à toi, j’aime utiliser le terme Britrock ou Britpop, tout simplement parce que j’adore énormément de groupes anglais, qui certes n’ont pas forcément grand chose en commun, si ce n’est ce « truc » qui fait qu’on reconnait tout de suite que ce sont des anglais… A méditer! 😉

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