PORCUPINE TREE – Deadwing
Porcupine Tree a habitué ses fans à des albums d’une grande qualité. Après « In Absentia » sorti en 2002, on attendait donc avec impatience ce nouvel album studio. Allait-il être à la hauteur ? Et bien, vous allez être fixé car voici le nouveau Porcupine Tree, « Deadwing ».
Le groupe est toujours emmené par son leader, chanteur et guitariste, Steve Wilson, qui en est aussi le producteur. A ses côtés, Richard Barbieri est aux claviers, Colin Edwin à la basse et Gavin Harrison à la batterie. En invité, on trouve rien moins qu’Adrian Belew (King Crimson) et Mikael Akerfeldt (Opeth).
C’est sur le morceau titulaire qu’Adrian Belew fait sa première apparition pour un solo de guitare assez déjanté. « Deadwing » est énergique et démarre en force l’album. Il contient aussi des moments beaucoup plus calmes qui donnent dans le mystérieux. « Shallow » se déroule sur un ton très heavy avec des moments très durs sur lesquels le chant éclate. Puissant et direct !
C’est le côté douceur qui envahit « Lazarus ». Le chant vous charme et le ton pop rock lui donne tous les atouts d’un excellent single. Il séduira les fans de Coldplay. « Halo » est plus rock et basé sur une rythmique énergique. On y retrouve Adrian Belew pour un nouveau solo court mais absolument dément. La guitare acoustique de « Arriving Somewhere But Not Here » nous tient en haleine. Le chant se fait nasillard. Puis, c’est l’explosion. Le morceau prend sa vitesse de croisière, se pare de claviers à l’ambiance floydienne, puis passera à des tons très heavy metal avant de terminer de manière hypnotique.
« Mellotron Scratch » se veut très dépouillé. Le chant est principalement accompagné par le piano. Mais alors qu’après quatre minutes et demi on pense qu’il se termine, c’est un nouvel acte qui commence privilégiant la mélodie. « Open Car » alterne tons sombres et doux à d’autres plus violents et heavy.
Le ton souvent lancinant de « The Start of Something Beautiful » vous hypnotise sur le rythme soutenu de la basse. Il se parera de ses plus beaux atours pour une finale grandiose. Un des grands moments de cet album ! Enfin, « Glass Arm Shattering » termine le CD avec des guitares aériennes et une grande douceur, voire mélancolie, tant côté chant que côté arrangements.
Ce « Deadwing » est absolument indispensable à tous ceux qui aiment Porcupine Tree. Il est plein d’énergie, mais cultive également les ambiances. C’est aussi, pour ceux qui n’auraient pas encore goûté à ce groupe, un excellent album de découverte qui ne pourra que les inciter à se pencher sur ceux qu’ils ont manqué.
Pays: GB
Lava Records / Atlantic 7567-93437-2
Sortie: 2005/03/28
J’ ai une petite préférence pour In Absentia,ceci dit, c’ est un excellent album.
Je les ai vu en concert samedi dernier à Paris pour leur unique date en France, et j’ ai été assez étonnée qu’ ils n’ attirent pas plus de monde.
Le concert était parfait, tout était nickel chrome au point, pas une bavure;sans doute du fait que c’ était leur derniére date de tournée.
La prestation a duré 1h45, avec à la fois des titres de leur dernier album, mais aussi des plus anciens.
Tous les musiciens sont à la hauteur de S.Wilson, qui m’ a impressionné par son jeu de guitare.
Juste un petit regret : je trouve qu’ il y manquait un peu d’ émotion.
Il ne faut pas oublié la fantastique 1ère partie : Anathéma.
45 minutes bien trop courtes, un grand moment d’ émotion, de sensibilité et d’ échanges avec le public.
A quand un vrai concert ?!!
Bref, je n’ ai pas regretté le déplacement, leurs passages en France sont malheureusement trop rares.