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NEGACY – Flames Of Black Fire

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Le groupe italien Negacy aime visiblement brouiller les pistes. Sa biographie est un véritable embrouillamini de données brumeuses qu’il faut relire plusieurs fois avant de pouvoir en extraire l’essence. Originaire de la ville de Sassari en Sardaigne, il est relocalisé depuis peu à Londres où il tente d’internationaliser sa carrière. Formé en 2005, le quintette a guerroyé durant sept ans sous le nom de Red Warlock avant d’opter pour le patronyme de Negacy (NDR : la contraction des mots ‘negation’ et ‘legacy’) qui serait, selon lui, plus approprié à sa nature sombre et moderne. En tant que Red Warlock, le groupe a enregistré deux démos, un album (« Serve Your Master », 2010) et un EP (« Question Of Minkind », 2011). Depuis sa crise identitaire, il a enregistré deux opus : le premier, simplement intitulé « Negacy » est sorti de manière indépendante en 2013 ; le second (« Flames Of Black Fire ») a été publié en juin dernier par le label italien Jolly Roger Records. En comparant le tracklisting des deux albums, nous avons pu constater que tous les titres qui figurent sur le second étaient déjà présents sur le premier. S’agit t’il d’une réédition ou d’un réenregistrement ? La chose n’est pas vraiment claire.

Côté son, le groupe se définit comme un pouvoyeur de Heavy/Power Metal moderne à l’américaine et cite en exemple les orfèvres du riff rigoureux que sont Nevermore, Sanctuary, Megadeth, Annihilator et Morgana Lefay.

Nevermore est, en effet, l’influence qui saute immédiatement aux oreilles lorsque l’on y déverse les 50 minutes de Power/Thrash/Groove Métal quasi-progressif gravées sur « Flames Of Black Fire ». Comme le gang de Warrel Dane, Negacy combine des riffs tranchants et des soli ultra-technique à un groove résolument moderne dans une succession de compositions à tiroirs qui ne respirent pas franchement la joie de vivre. Bien que talentueux, le vocaliste Marco Piu n’atteint pas tout à fait les sommets de perfection auxquels nous a habitués Warrel Dane pour ce genre de musique, ce qui est un peu dommage (NDR : mais pas absolument dérangeant).

« Flames Of Black Fire », au final, est un album assez réussi ; un substitut acceptable qui pourrait permettre aux inconditionnels de survivre à l’absence prolongée (définitive ?) de Nevermore. À tester si vous êtes dans le cas ou si vous aimez le Heavy Moderne de qualité.

L’album (49’10) :

  1. Refugees In Wastelands (1’18)
  2. The Great Plague (3 »53)
  3. Mind Flayer (4’32)
  4. Need No Guidance (4’20)
  5. Flames Of Black Fire (4’45)
  6. Eradicate (5’23)
  7. Parasite (7’18)
  8. Nothing Changes (4’56)
  9. Eye Of The Thunderstorm (4’50)
  10. Epitaph (7’55)

Le groupe :

  • Marco Piu : Chant
  • Gianni Corazza : Guitares
  • Andrea Giribaldi : Guitares
  • Tony Rassu : Basse
  • Claudio Sechi : Batterie

Pays: IT
Jolly Roger Records 0635189489034
Sortie: 2015/06/15

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