DISTRICT 97 – In Vaults

Retour de ce groupe américain, qui nous avait touchés lors de la sortie de ce concert enregistré en 2013 (distribution en octobre 2014) où, les musiciens accompagnaient sur scène le grand John Wetton. Opus qui avait reçu un nombre impressionnant de suffrages et atteint une belle troisième place au Dynatop. Le groupe nous avait d’ailleurs offerts un résultat fidèle à la grande époque des seventies. Après ce retour gagnant dans l’Histoire du Rock, District 97 nous propose aujourd’hui son nouvel album distribué par le label Laser’s Edge. Pour l’équipe en place, on retrouve bien sûr la chanteuse Leslie Hunt, le guitariste Jim Tashjian, le claviériste Rob Clearfield, le bassiste Patrick Mulcahy et le batteur et percussionniste Johnathan Schang. Le même staff donc, qui devrait nous offrir un très bel album !

C’est une guitare acoustique qui ouvre pour un métal progressif plutôt lent où, la belle voix de Leslie nous transperce à nouveau. Entre rock alternatif et musique métallique, le groupe nous ballade dans son univers sonore sobre et poussif. Voilà donc un métal progressif pur et bien senti, qui laisse place à des passages plus calmes mais aussi, qui laisse exprimer la force vocale de la chanteuse. L’orgue parsemant la musique de connotations seventies, cette dernière est pourtant bien actuelle et riche en force et en puissance. La pureté du mixage son y est d’ailleurs pour une grande part sinon, chaque musicien est parfaitement sa place.

Si le chant nous rapproche d’un Panic Room ou d’un Landmarq, la musique semble plus proches à certains moments d’un Dream Theater, car l’orchestration et la recherche au sein des compositions, force l’admiration de l’auditeur. Bien loin d’être un album dans la moyenne, il semble plutôt au-dessus du lot, avec un travail fouillé et bourré d’idées intéressantes. Les morceaux arrivant étonnement à allier une musique moderne à des accents tirés des décennies passées, ils attirent l’intérêt de l’amateur en souffrance d’opus digne d’être écouté (c’est ici le cas). Les moments plus softs où le chant est mis en avant, touchent effectivement de près l’univers des groupes comme un Panic Room. Epinglons aussi ce refrain efficace qui revient à plusieurs reprises au sein de l’album.

Ajoutons encore quelques introductions au piano où, le chant féminin nous berce dans une ambiance légèrement jazzy. Mais plutôt que de parler de superlatifs ou de définir le ou les courants musicaux approchés, disons simplement que District 97 fait du rock et du bon de surcroit, avec cet album à la fois hétérogène et constant. Le groupe continue sa route déjà bien tracée, avec à nouveau un beau brin de réussite. Voilà un opus de qualité, glorifiez-le comme il se doit !

Pays: US
Laser’s Edge/Bertus LE1072
Sortie: 2015/06/29