DIENAMIC – Afterlife
Une chose que l’on ne peut reprocher à la Norvège, c’est son ralliement inconditionnel au métal. Les excellents combos sont légion dans ce pays et ils viennent d’accepter dans leur ligue un nouveau venu : Dienamic.
Cette formation de vaillants vikings voit le jour en 2009, à l’initiative de Stein-Odin Johannessen (guitare) et Gustav H. Lindquist (chant). Ces deux chenapans opèrent dans la région de Tromsø et ne tardent pas à recruter Bjørn-Håvar Skoglund (basse) et Jørgen M. Olsen (batterie). Ce qui caractérise le groupe, c’est son appétence pour les prestations live. Après avoir ravagé consciencieusement sa région d’origine et semé quelques expéditions punitives dans le pays, Dienamic sort son premier EP éponyme en 2010, suivi deux ans plus tard de son album « Surfing the apocalypse ».
C’est là que les choses commencent à décoller pour le groupe, qui se fait bien voir de la presse locale et se répand hors de ses frontières, avec notamment une tournée japonaise en compagnie de Nightrage, Psycroptic, The Faceless et Inarkadia. Quelques temps plus tard, Dienamic est en Croatie, au festival Underwall, puis en première partie de Sepultura à Belgrade.
L’étape suivante est donc cet album « Afterlife », qui a été conçu durant le printemps et l’été 2014, juste avant que le groupe n’effectue un toilettage de son personnel avec l’arrivée des nouveaux Sebastian Jacobson (batterie), Kenneth Iversen Muotkajærvi (basse) et Elvin Kjær Killie (guitare) en prévision d’une nouvelle tournée automnale. Dienamic décroche un contrat chez les Italiens de Worm Hole Death et répand ainsi son nouvel album sur le monde libre.
On pourrait qualifier les propos musicaux de Dienamic de croisement entre thrash metal mélodique, power metal velu et death épique. En tous cas, c’est un mélange tout à fait savoureux et revigorant pour les amateurs d’énormes riffs, de guitares thermonucléaires et de chant d’ours coincé dans un transformateur électrique. Le groupe entreprend une démolition en règle de nos tympans tout au long de furies comme « The reaping », « Innocent gun », « Where God feeds », « Dance with the devil », « Generation reboot » ou l’impressionnant final « The end ». De saines références comme Exodus, Pantera ou Lamb Of God surgissent à l’esprit.
Dienamic assure ici un impeccable boulot dans la perpétuation d’un métal explosif, de facture classique et respectueux des traditions en la matière. On s’autorisera à placer quelques espoirs dans l’avenir de ces thrashers norvégiens plein d’allant.
Pays: NO
Worm Hole Death Records
Sortie: 2015/03/10