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ARENA – The Unquiet Sky

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Près de quatre ans après « The Seventh Degree Of Separation« , Arena fête ses 20 ans de carrière avec un nouvel opus studio. À vrai dire, on attendait beaucoup cet album afin de voir comment le nouveau chanteur s’intégrait à l’ensemble. C’est son second opus avec le groupe et il faut bien dire que Paul Manzi confirme ici sa place au sein de la formation.

Le concept est signé Clive Nolan pour les paroles. Il est basé sur une nouvelle de l’auteur M. R. James. La pochette au ciel en feu illustre parfaitement l’ensemble et le livret dessiné par le nouveau bassiste Kylan Amos est superbe. On est bien dans le thème d’un monde qui se rebelle contre la folie humaine.

Côté musical, on regrette cette introduction bien trop pompeuse du premier morceau « The Demon Strikes », une minute trente dont on se serait bien passée. Mais ensuite on entre dans l’ambiance type Arena. Sur « How Did It Come To This? », Paul Manzi prouve que sa voix convient à merveille. Une grande sensibilité s’en échappe. « The Bishop of Lufford » déroule sa puissance. Grande tension au programme avec les riffs acérés de John Mitchell.

Douceur et légèreté sont aussi au programme. Écoutez « Oblivious To The Night ». Et là aussi Manzi se révèle. Un instrumental est de la partie. C’est « Markings On A Parchment ». Les arrangements nous plongent dans le mystère et des voix sombres les accompagnent. Quant au morceau titulaire, il est bien dans le style Arena avec un solo de guitare d’une grande sensibilité qui vous comblera de bonheur. Et que dire du solo de « What Happened Before » dont la puissance et le côté dévastateur vous embarquera vers les sommets de l’extase ?

« Time Runs Out » a la puissance d’un single avec son refrain accrocheur. Quant à « Returning The Curse », son côté rock progressif vintage nous ramène au Marillion époque Fish. « Unexpected Dawn » est une ballade tendre et puissante qui ferait également un bon single, avec un Manzi qui frise la perfection. On ne peut s’empêcher de penser aux grandes ballades d’un Deep Purple.

L’album se termine en force avec « Traveller Beware » sur un rythme carré et entraînant à la fois, la section rythmique de Mick Pointer et Kylan Amos y est parfaite. Une marche en avant pour le voyageur. La parfaite explosion finale pour cet excellent opus.

En résumé, ce nouvel Arena est indispensable à tous les fans du groupe. Et si par un pur hasard vous ne les connaîtriez pas encore, c’est aussi une bonne entrée en matière, même si leur chef d’œuvre absolu reste « The Visitor ».

Pays: GB
Verglas Music VGCD037
Sortie: 2015/04/27

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