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JUNCTION (The) – Hardcore summer hits

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The Junction, qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme canadien ou les groupes Junction (post-hardcore américain ou heavy metal malaisien des années 90), est un trio italien qui officie joyeusement dans un sillon punk mélodique et juvénile. Le groupe, composé de Marco Simioni (guitare et chant), Francesco Reffo (batterie) et Alberto Bettin (basse) est déjà responsable d’un premier album « Let me out! », sorti en 2012.

Entretemps, le groupe a fait le boulot pour faire parler de lui, que ce soit sur scène en Italie et autour ou sur les médias locaux. Un single « Dont listen/Be kind » est sorti en janvier 2014, histoire de faire patienter la foule dans l’attente d’un deuxième album long format.

L’objet, judicieusement intitulé « Hardcore summer hits », arrive dans les bacs de disquaires ou sur les plates-formes de téléchargement ces temps-ci et de nombreux sites web italiens ont déjà chroniqué l’album. Grâce à ma petite connaissance de la langue de Berlusconi, j’ai décidé de faire du point de vue littéraire ce que The Junction a fait du point de vue musical : m’inspirer des écrits des autres pour confectionner mon propre texte, en espérant que ça ne se verra pas trop.

The Junction livre ici une douzaine de titres résolument ancrés dans un punk rock à consonances power pop sans prétention aucune mais doté d’un charme désarmant. La fête commence dès « Corner », un titre judicieusement placé au début dans le but réussi d’attirer l’oreille. The Junction égrène ensuite différentes palettes de sa vision de la chose punk, en payant son écot aux Hives (« Give me a call »), aux Libertines (« Got home ») ou à Arctic Monkeys (« Get it now ») et même à Sonic Youth (« Robert Jordan »), dont on trouvera même un hommage à l’ex-chanteuse du groupe new-yorkais dans « Kim gordon (not about her) ».

L’album est calmé dans sa course par un « Farm » situé en milieu de disque histoire de mieux reprendre la castagne avec l’amusant « You look younger when you’re drunk », à nouveau marqué par l’héritage Arctic Monkeys/Libertines. La seconde partie de « Hardcore summer hits » déroule ainsi gentiment les tapis punk et power pop, au cours des pétaradants « One more! » ou « Don’t listen/Be kind ».

On se retrouve avec une œuvrette qui, si elle n’a pas inventé la roquette au phosphore blanc, ne se défend pas moins tout à fait efficacement. Idéal pour les soirées d’été qui s’annoncent, entre festivals pogoteurs et barbecues arrosés à la bière industrielle.

Pays: IT
Dischi Soviet Studio
Sortie: 2015/04/17

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