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LIGHT DAMAGE – Light Damage

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Formé en septembre 205 suite à une rencontre au Spirit of 66 de Verviers lors d’une Convention Progressive, Seb (batterie) et Stéphane Lecoq de retour au Luxembourg, recherchent d’autres partenaires pour former un groupe. Ils font la connaissance de Nicolas John (chant, guitare et claviers) et de Frédéric Hardy (basse) et décident, de jouer des reprises de Genesis et Pink Floyd. Fortement influencé par les groupes progressifs des seventies, les musiciens perdurent dans l’esprit des reprises et se font remarquer lors d’un Tribute Festival à Arlon en 2008. Début 2009, ils réalisent eux-mêmes cinq titres qui seront enregistrés pour une démo. Entre 2012 et 2013, le line-up change quelque peu puisque Seb est remplacé par Thibault Grappin et qu’un autre Sébastien (Pérignon) arrive pour assurer les claviers, le piano et les percussions. C’est donc seulement courant 2014 que, les chansons du premier album se concrétisent.

Six compositions forment donc ce premier opus avec un timing souvent long pour, un début où sons de cloches et de piano introduisent une guitare électrique plaintive. Guitare qui se métamorphose de manière génésienne pour accompagner la section rythmique dans un rock progressif d’abord instrumental. Puis arrive le chant qui complète le tableau proposé dans un style assez classique. Un chant qui est assez proche de Fish mais qui, manque parfois de punch. Si les claviers forment le fond sonore, ce sont les passages à la guitare qui égaillent la composition. On ressent toujours des relents de Genesis dans la seconde chanson avec toujours, ce chant lancinant qui me trouble quelque peu. La musique quant à elle, a il me semble dur à décoller ! Cependant, la basse et les claviers viennent alors dynamiser l’ensemble dans un style très proche d’Arena. Tellement proche que l’on croit à certains moments, entendre des passages connus où Nolan et Jowitt étaient inspirés. La suite garde toujours ce rythme proche de la bande à Mike Pointer avec aussi, quelques références à Marillion. Rien d’étonnant à cela puisque, Mike aura joué au sein des deux groupes. Concernant nos Luxembourgeois, ils continue sur ce tempo teinté de néo-progressif qui fait corps avec les groupes anglo-saxons de la discipline.

Dans la seconde partie de l’album, on sent les musiciens plus inspirés avec, des passages atmosphériques et une orchestration plus riche. Un peu comme si les instruments s’ouvraient avec, des guitares encore plus présentes et une section rythmique plus soutenue. Les sons sont eux-aussi plus recherchés et donc, on profite de compositions bien plus fouillées qu’au début. La dernière chanson s’ouvre encore plus avec une explosion sonique où, claviers, guitares et batterie attisent le feu ! Même le chant se permet plus de profondeur et de coffre pour, un final bien plus énergique. Bien entendu, on perçoit toujours l’ombre d’Arena, de Marillion et de Genesis.

Sans être transcendant, le travail de nos compères semblent bien réussi avec un premier album peut-être inégal où, il a fallu du temps pour que la sauce prenne correctement. Il faudra aussi que le groupe construise son propre style et s’écarte de ses modèles. Gageons qu’avec l’aide du label allemand, ils progressent rapidement. Bonne continuation !

Pays: LU
Progressive Promotion Records PPRCD027
Sortie: 2015/01/23

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