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ALARM CLOCK CONSPIRACY – Harlequin

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Asheville en Caroline du Nord, un groupe de power-pop a décidé de faire parler de lui en Europe. Affublé d’un nom à rallonge, le band pratique un savant mélange d’indie-rock et de power-pop où l’on retrouve, des influences de folk-rock des sixties et des seventies. C’est sur scène que cette bande de musiciens s’éclate avec des concerts hauts en couleurs où, nos protagonistes jouent aussi bien leurs propres chansons que des reprises des Beatles, de Tom Petty ou de Neil Young. Les performances scéniques sont aussi bien acoustiques qu’électriques et, sont manifestement appréciées par le public.

Composé au départ par Chris Carter et Ian Reardon, Wes Jameson et James Hurlston rejoignent le duo en 2009. Si c’est en 2012 que le groupe réalise ses premières compositions, c’est en 2013 que le claviériste John McKinney les rejoint pour la production du premier album où, apparaissent d’autres comparses. L’album suivant celui qui nous intéresse ici, est réalisé dans la foulée du premier par la même équipe. Si Chris et Ian se chargent des guitares, Wes s’occupe de la basse et James de la batterie.

Rapidement baigné dans une ambiance pop-rock où dominent les guitares, on ressent aussi des relents de rock’n’roll. Rythmique sautillante qui supporte un chant aigu, on perçoit aussi un moment d’apaisement avant le retour de ce bon rock entrainant. Rock’n’roll je disais avec cette fois, un morceau en forme de classic-rock où le chant et les chœurs contrebalancent les guitares. D’ailleurs à certains moments et pour certaines chansons, on pourrait croire entendre ces bons vieux classiques ! L’âme des Beatles ou des rolling Stones plane au-dessus de nombreux morceaux sans oublier que, la liste des références n’est pas exhaustive !

Louvoyant entre le rock’n’roll américain, le blues-rock, le boogie-rock et la ballade-folk, les compositions nous maintiennent dans une ambiance à la fois rétro et nostalgique. Mais finalement, ces dernières restent malgré-tout actuelles car ces courants musicaux sont indémodables. Concernant le blues, c’est l’utilisation du piano qui renforce l’entrée en jeu de ce courant musical. Sinon, tout est parfaitement bien interprété et je vois bien ce groupe écumer les clubs américains (ce qu’il fait d’ailleurs) car, le style colle parfaitement aux traditions d’une partie de la population US. Nous concernant, je verrais bien les musiciens jouer au 66 et attirer, un attroupement de fans qui sont restés fidèles aux vraies valeurs du rock’n’roll.

Pays: US
Autoproduction
Sortie: 2014

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