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DAWN – Darker

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Groupe suisse formé en 1996, voici seulement venir le second album en près de 18 ans d’existence ! La faute manifestement à de nombreux changements de line-up qui auront empêché le groupe d’être plus prolifique. Le premier opus sorti courant 2011, et chroniqué sur le site, avait permis aux musiciens de perpétuer l’âme des grands groupes des seventies tels que Genesis, Yes ou Caravan. Enregistré en 2013, « Darker » garde manifestement le même cap que son prédécesseur avec une musique vintage et des sons proches de la prestigieuse école de Canterbury.

Basé sur les réactions et les interrogations d’un homme de notre siècle, l’opus présenté ici fait bel et bien référence aux seventies avec, d’entrée de jeu, un son proche de la grande époque au niveau des claviers et surtout des orgues. Le travail de la guitare est lui aussi prépondérant dans la construction des ambiances. Quant au chant, René Degoumois possède un organe doté d’un timbre de voix spécifique et porteur. Suite à une courte intro, on plonge alors dans des morceaux travaillés autour des claviers et au format assez long, près de dix minutes. De plus courtes plages servent ici de transition avant une autre salve de longues chansons.

Concernant le canevas musical, celui-ci est effectivement toujours proche des groupes ayant jeté les bases du rock progressif. Pêle-mêle, on pense à Pink Floyd, Camel et évidemment Genesis qui est la référence type. Plus près de nous, la démarche des Suisses rappelle celle des Italiens de The Watch qui perpétuent eux aussi la tradition. Concernant les ressemblances avec la Genèse, on constate même la présence de longs passages où seuls les claviers et la guitare sont actifs, et ce, à l’image des grandes compositions que l’on retrouve sur l’incontournable « Seconds Out ». Le tandem Banks/Hackett n’est pas bien loin ! Le travail vocal et les chœurs, quant à eux, nous replongent au sein du grand Caravan.

Au final, un tout beau travail d’orchestration avec aux avant-plans, des claviers et des orgues que Nicolas Gerber maitrise à la perfection. Les guitares tenues par le chanteur René Degoumois sont elles aussi omniprésentes et efficaces. Ne passons pas sous silence la section rythmique tenue par Julien Vuataz et Manu Linder qui complète parfaitement l’ensemble obtenu. De quoi se rafraichir la mémoire sur la musique de tous ces grands groupes des seventies !

Pays: CH
Laser’s Edge LE1069
Sortie: 2014

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