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KINO – Picture

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Kino est-il le nouveau super-groupe ? Quand on voit le line-up, on est en droit de le penser. Jugez plutôt. John Mitchell (Arena, The Urbane) aux guitares et chant, John Beck (It Bites) aux claviers, Pete Trewavas (Marillion, ex-Transatlantic) à la basse et Chris Maitland (ex-Porcupine Tree) à la batterie. Pas mal, non ? John Beck, s’il est un peu moins connu, a tout de même joué avec Alan Parsons et John Wetton. C’est l’initiateur de ce projet avec John Mitchell.

Evidemment, avec un tel line-up, on sait à quoi s’attendre au niveau musical. Kino nous offre un rock progressif tantôt énergique, tantôt doux et mélodique. « Losers Day Parade » allie les deux avec bonheur. C’est un des meilleurs titres de l’album. La variété des ambiances y est primordiale. L’énergie est omniprésente. Les mélodies et la guitare caressantes à souhait. « Letting Go » est plus doux et plus symphonique. « Telling Me To Tell You » possède, par son côté pop, l’accroche commerciale nécessaire à un single.

« Swimming In Women », tout un programme, offre un chant enveloppant accompagné d’arrangements aux strings dominants. On y ressent particulièrement l’expérience acquise par Pete Trewavas au sein du projet Transatlantic. Cela se ressentait déjà sur le dernier Marillion. Voilà un bassiste sur qui il faudra compter dans l’avenir. « People » prend des tons génésiens, mais plutôt de fin de carrière à part les accords d’orgue époque Gabriel. Le solo de guitare en est le temps fort. « All You See » déploie grande douceur et légèreté.

On retrouve des petites touches Asia au sein de « Perfect Tense », principalement lors du refrain assez moyen. Sans doute le titre le moins attachant. Le très rock « Room For Two » est un hit potentiel avec son refrain accrocheur et les riffs de guitare marquants. « Holding On » est très aérien côté chant et très heavy côté guitare. L’orgue s’y défonce. « Picture » termine l’opus langoureusement, chant et piano quasi seuls.

Il est toujours difficile du juger un tel super-groupe au premier album. Les personnalités y sont si fortes que cela ressemble souvent à une compilation de morceaux des différents acteurs. Kino a néanmoins su nous offrir un album consistant même si parfois il manque un petit je ne sais quoi pour le hisser au-dessus du lot, surtout dans la seconde moitié du CD. Il me semble cependant plus cohérent que le premier Transatlantic ce qui est plutôt de bon augure.

Pays: GB
InsideOut IOMCD 200
Sortie: 2005/02/28

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