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DYSCORDIA – Twin Symbiosis

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Le nom de Dyscordia a déjà été évoqué dans nos pages cette année. Les habitués se souviendront que le groupe avait été l’un des deux gagnants (NDR : avec Hellcity) du concours Metal Battle Alliance 2013. Cette victoire lui avait donné accès aux scènes de deux festivals importants : le PPM Fest de Mons et le Dokk’em Open Air de Dokkum (Pays-Bas).

Basé à Courtrai, en Flandre Occidentale, Dyscordia réunit en son sein quelques membres de gangs locaux disparus (Gwyllion, Artrach, Rhymes of Destruction, Anesthesy, Impedigon) ou encore actifs (Varangian). Le premier essai discographique du groupe, sorti fin 2010, était un EP 6 titres intitulé “Reveries”.

“Twin Symbiosis”, le premier album véritable du sextette, a été publié de manière indépendante (et beaucoup trop confidentielle) en mars 2013. Technique, original, puissant, mélodique et fort d’une production signée par Maître Jens Bogren (Opeth, Katatonia, Amon Amarth, Soilwork, etc.) en personne, “Twin Symbiosis” est un album de classe internationale et, le fait de limiter sa diffusion aux frontières de notre petit pays tenait carrément de l’hérésie pure. Heureusement, Dyscordia bénéficie aujourd’hui d’un soutien promotionnel plus adéquat et devrait, on l’espère en tout cas, révéler son talent et son originalité à plus grande échelle.

Car d’originalité et de talent, Dyscordia n’en manque assurément pas. D’originalité, en premier lieu, puisque son style musical relativement classique, à la croisée des chemins entre le power et le progressif, se voit rehaussé de dialogues surprenants entre vocaux clairs et extrêmes. De talent, ensuite, puisque ses musiciens sont d’un niveau supérieur à la moyenne. Nous pensons plus particulièrement à Guy Commeene, dont les soli de guitare, techniques et mélodieux, sont un véritable enchantement pour l’oreille et à Piet Overstijns, le chanteur (prinicpal), dont les puissantes cordes vocales ont manifestement été manufacturées à l’aide d’un acier identique à celui qui avait été utilisé chez Rob Halford, Geoff Tate et Warrel Dane. Overstijns est, à notre humble avis, l’une des plus belles voix du métal belge.

Chaque membre du groupe mérite sans doute une félicitation particulière pour sa prestation sur l’album. Mais au-delà de ces performances individuelles, le plus grand talent de Dyscordia, en tant que groupe, est d’être parvenu à combiner de façon homogène des sensations que nous éprouvons habituellement séparément, lorsque nous compulsons les œuvres de Judas Priest, Queensÿche, Opeth et Symphony X.

Si une telle affirmation ne vous donne pas, au minimum, envie de jeter une oreille sur “Twin Symbiosis” c’est que vous n’aimez pas autant le métal mélodique que vous le croyez !

L’album (57’58) :

  1. Dreamcatcher Tree (1’47)
  2. The Empty Room (6’39)
  3. From Sight to Black (4’39)
  4. Rise to Perception (4’26)
  5. Ache of Hearts (5’45)
  6. The Loser’s Game (5’48)
  7. In Solitude (5’25)
  8. Locked Within (4’53)
  9. Black Clown (4’54)
  10. Twin Symbiosis (5’42)
  11. My Devotion (7’54)

Le groupe :

  • Piet Overstijns : Chant
  • Stefan Segers : Chant et Guitares
  • Martijn Debonnet : Guitares et Chœurs
  • Guy Commeene : Guitare Lead
  • Wouter Nottebaert : Basse et Chœurs
  • Wouter Debonnet : Batterie

Pays: BE
Road Mark Productions – RPM2013
Sortie: 2013/03/16

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