SETTING SUN – Be here when you get there
Né dans le quartier du Queens à New York, Gary Levitt joue de la musique depuis qu’il a été mis en contact avec une guitare, durant ses années d’écolier. Le besoin d’écrire de la musique s’est tout de suite fait sentir et c’est tout naturellement que Gary Levitt a entamé une carrière de musicien.
Ce qui caractérise tout de suite Gary Levitt et sa musique, c’est le mouvement. L’homme a la bougeotte et part s’installer un temps à Los Angeles, puis San Francisco et Londres avant de revenir dans son New York natal et de se fixer à Brooklyn. Avec les albums de son groupe Setting Sun et ses musiciens, c’est la même chose. Gary Levit produit ses albums avec un line-up mouvant, occasionnel selon les albums. Mais le nom d’Erica Quitzow revient souvent dans le parcours. C’est avec elle que Levitt enregistre « Chrildren of the wild« en 2008, après avoir collaboré avec Quitzow sur son album « Art college » cette même année.
La discographie des deux musiciens progresse parallèlement puisque Quitzow participe au quatrième album de Setting Sun en 2010 (« Fantasurreal« ) et que Gary Levitt co-produit son album « Juice water« , toujours en 2010. Par contre, avec la sortie du cinquième album de Setting Sun, on ne sait pas encore si Quitzow sortira un disque à la même période.
Pour l’instant, c’est ce « Be here when you get there » qui nous intéresse. Fidèle à son style indie-folk raffiné, Gary Levitt couche ici sur la partition une dizaine de titres à la fragilité cristalline, à la tranquillité suave et à la candeur vaporeuse. Levitt assure le chant, la guitare, les claviers et la batterie tandis qu’un groupe d’invités se succèdent à la basse (Jen Turner, sur tous les morceaux), le chant (Avtar Khalsa, Bree Merkwan), au violon (Peri Delorenzo, Erica Quitzow, Concetta Abbate), au violoncelle (Lenna Pierce) ou aux synthétiseurs (Lawrence Roper). La plupart de ces musiciens apportent aussi des chœurs dans les morceaux sur lesquels ils participent.
L’ensemble est cohérent, principalement axé sur des rêveries folk hantées par un chant aérien. Quelques accélérations de rythme se font jour sur « Week long nights », « Leave a light on » ou « Idiot » et son joli motif de guitare. Ce nouvel album se place dans la lignée des précédents et les amateurs de musique relaxée du genre Grandaddy, Sparklehorse ou Decemberists trouveront ici de quoi satisfaire leurs instincts. Pas forcément très original, mais gracieux.
Pays: US
Young Love Records
Sortie: 2013/11/04