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M+A – These Days

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M+A, ce sont Michele Ducci et Alessandro Degli Angioli. « These Days » est le second opus de ce duo italien amoureux des sons pop, électro et dansant bien foutus. Le dancefloor s’ouvre délicatement à vous pour cet album assez surprenant. Il m’a fallu plusieurs écoutes attentives, mais quand vous avez les mélodies calées dans le coin des tympans, elles ne vous quittent plus. M+A explore à travers cet album plusieurs styles musicaux quelques fois rétros, mais qui vous ramènent toujours à un seul endroit : le dancefloor.

La chanson d’ouverture « When » vous invite dans un endroit feutré et intimiste, mais les scratchs judicieux vous ramèneront indubitablement vers la piste de danse. La voix de Michele est superbe et suave et sucrée à souhait. « B Song » vous prend la tête et les neurones en toute tranquillité sans vous les brusquer. On part en voyage avec « Down The West Side » qui pourrait vous emmener vers le Brésil et son carnaval de Rio, le dancefloor est présent également dans ce pays.

Avec « Freetown Solo », c’est un pot-pourri entre hip-hop nacré de soul et de pop entrainante. Il s’agit d’un croisement racé et parfaitement maîtrisé. « Game » est une chanson simple et dépouillée donc les sons sont comme une dentelle, accrocheurs et de toute beauté. Pour « New York There », le piano débute avec ses notes en douceur, la première voix fait penser à du hip hop, mais la seconde voix rattrape le tout avec des cuivres omniprésents et quelques scratchs par ci par là. Un morceau de la même trempe « L.E.M.O.N. » où une voix douce rattrape l’autre voix qui est plus rugueuse, mais le mélange est de toute beauté. Une chanson qui fera certainement fureur sur un dancefoor où se pratique des étreintes langoureuses. Le groove teinté de pop de « Practical Friday » est ultra présent, les nappes de sons de pianos et de cuivre vous interpellent et vous touchent l’âme avec un réel bonheur.

Un second voyage vers Rio et son carnaval avec « De-Light » pour un rythme un peu bossa-nova où les choeurs s’emballent et où le saxophone vous titille le coin de l’oreille gauche. Une petite escale sur les plages des Caraïbes avec « Slow » où le sable est blanc, la mer est bleue et touche les pieds des palmiers. Une chanson sucrée à souhait qui sent bon l’exil sur une île déserte. Vous aurez bien pris avec vous cet opus pour le savourer sur place. « Midnight Radio » ferme avec justesse cet opus abouti avec toujours ce mélange de voix sucrées et mielleuses.

En conclusion, après plusieurs écoutes attentives, vous allez vous sentir bercé par les voix et l’instrumentation aboutie de cet album. Le passé est parfois présent, mais les rythmes sont novateurs et directement dirigés vers la piste de danse. Si vous avez un petit coup de blues, cet album hautement recommandable vous mettra petit à petit du baume au coeur et vous requinquera sans problèmes. À réserver impérativement dans toute bonne crémerie, à placer et à user sur sa platine et en cas de voyage sur une île déserte à caler dans sa cédéthèque. Merci les artistes pour votre travail abouti, je demande maintenant à voir sur scène ou à proximité d’un dancefloor. À la Rotonde ou au Witloof Bar du Botanique, cela serait parfait pour une date.

Pays: GB/NO/IT
Monotreme
Sortie: 2013/09/30

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