HIGH ON FIRE – Blessed Black Wings
Le trio américain « High On Fire », produit par Steve Albini (Nirvana, Pixies, Neurosis, …), nous amène un nouvel album nommé « Blessed Black Wings ». Ils mélangent Hard Rock et Metal avec une intro à la batterie chauffante sous les premiers riffs de Mike Pike (ex-Sleep) menant à un jeu comparable à « Haunting the Chapel » de Slayer. C’est plutôt décevant mais entraînant quand même avec le premier titre « Devilution ».
Le deuxième titre « The Face Of Oblivion » est franchement plat et ennuyeux et commence à devenir vraiment bien seulement à la fin… La suite continue dans la même voie et c’est assez dommage malgré de bonnes choses par ci ou par là (il faut l’accorder), le tout reste monotone et plat sans vraiment accrocher l’écoute…
« To Cross the Bridge » reste sans doute la seule chanson de l’album méritant d’être écoutée, créant une ambiance vraiment chouette que High On Fire auraient peut-être pu exploiter un peu plus dans ce CD.
Voici comment se présente l’album :
- Devilution
- The Face of Oblivion
- Brother in the Wind
- Cometh Down Hessian
- Blessed Black Wings
- Anoiting of Seer
- To Cross the Bridge
- Silver Back
- Sons of Thunder
- + Rapid Fire (Judas Priest) uniquement sur la version LP
Cet album sera peut-être capable de satisfaire les fans de groupes comme Slayer, Motörhead, Celtic Frost, Venom, Melvins ou encore Sleep mais n’offre rien d’exceptionnel. Un bonus de 30 minutes de live de High On Fire devrait être intégré et une tournée devrait s’organiser pour mars 2005 avec cet album plutôt décevant et monotone.
Si vous passez à côté, vous ne louperez vraiment que « To Cross the Bridge » qui est chouette, le reste n’est malheureusement pas vraiment nécessaire.
Pays: US
Relapse Records RR 6620-2
Sortie: 2005/02/07
Dire que ce troisième album de High On Fire est monotone ou ennuyeux, je trouve ça dur. Il faut forcément écouter l’album d’une oreille distraite pour ne pas y trouver l’énergie, l’invention, les mélodies et le son qu’High On Fire ont, encore une fois, si brillamment réussit à injecter dans cet album. « Devilution » ouvre, tonitruant, à grands renforts de riff et une batterie énorme. « The face of oblivion », langoureux, éléphantesque, et son riff final, impénétrable. « Brother in the wind », complainte d’une incroyable noirceur. « Cometh down hessian », sa violence difficilement contenue. « Blessed black wings », morceau titre, au riff dévastateur et au final cataclysmique. « Anointing of seer », malsain et dérangé à souhait. « To cross the bridge », effectivement, peut-être le meilleur titre de l’album, hypnotique et pachydermique. « Silver back », monstre de puissance qui frappe de face. « Sons of thunder », qui termine magnifiquement cet album… Non, je ne vois aucun de ces 9 titres qui mériterait d’être qualifié d’ennuyeux, et je ne pense absolument pas que cet album soit monotone, vues la densité et la variété de ses titres.