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SPOCK’S BEARD – Octane

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Ceci est le second opus de Spock’s Beard depuis le départ de Neal Morse. C’est aussi le huitième album du groupe. Après « Feel Euphoria«  sorti en 2003, voici « Octane ». Au sein du groupe, on retrouve le désormais chanteur et batteur Nick D’Virgilio, Alan Morse aux guitares et voix, Dave Meros à la basse et Ryo Okumoto aux claviers.

S’il ne fallait pas s’attendre à un autre « Snow« , on constate d’emblée que « Octane » est un album d’un excellent niveau, un cran au-dessus du précédent sans doute concocté un peu trop rapidement afin de combler le vide laissé par Neal Morse. La première partie, comprenant les sept premiers morceaux, est sous-titrée « A Flash Before My Eyes ». Elle marque le retour à une certaine variété dans les types de chants comme à l’époque de Neal. Si « The Ballet Of The Impact » démarre en force, « I Wouldn’t Let It Go » se développe tout en douceur. « Surfing Down The Avalanche » est quant à lui bien plus violent, voire très hard. Encore une fois, on est frappé par la variété des chants. La guitare crache des riffs bien ravageurs.

« She’s Everything » s’entoure de nappes bien mystérieuses. Il monte en puissance petit à petit avec une grande douceur tant dans le chant que durant le sublime solo de Alan Morse. Si « Climbing Up That Hill » se montera plus accrocheur, la basse y développe un jeu très fouillé. « Letting Go » est un court instrumental qui nous emmène au dernier acte de cette première partie. « Of The Beauty Of It All » est d’une douceur désarmante en son début. Liquéfiante même ! Le synthé vient alors porter l’estocade avant que la guitare ne déballe tout son feeling sur une rythmique basse/batterie d’un punch incroyable de créativité.

L’instrumental « NWC » rappelle certains passages durs de « Snow » en une sorte de mélange crimsonien. « There Was A Time » est plus carré et par là même plus entraînant. « The Planet’s Hum » démarre avec une basse sautillante. Viennent s’y ajouter la guitare acoustique et la flûte. Après cette intro étrange, tout explose en un rock dynamique à l’extrême. « Watching The Tide » est emmené par le chant. L’émotion est au rendez-vous. L’album se termine avec « As Long As We Ride ». Tous s’y mettent pour nous offrir une belle finale au rythme entraînant sur lequel vous ne manquerez pas de taper instinctivement du pied.

Avec « Octane », Spock’s Beard nous offre un excellent album, varié, puissant, plein de raffinements tant et si bien qu’il vous faudra plusieurs écoutes pour bien l’assimiler. Le chant de Nick D’Virgilio s’impose cette fois sans conteste et n’a plus grand chose à envier à Neal Morse. Un conseil ? Ne passez pas à côté !

Spock’s Beard sera au Spirit of 66 de Verviers le 19 mars 2005. L’occasion de les voir en chair et en os.

Pays: US
InsideOut IOMCD 198
Sortie: 2005/01/31

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