CD/DVDChroniques

FOALS – Holy Fire

Notre évaluation
L'évaluation des lecteurs
[Total: 0 Moyenne: 0]

« Holy Fire » est le troisième opus des Foals ; on se souviendra d’« Antidotes », leur premier opus paru en 2008. Ils furent le groupe indie rock de l’année 2008. Au chant, un anglais d’origine grecque, Yannis Philippakis. Un peu comme Alex Kapranos des Franz Ferdinand.

La musique des Foals est un peu plus impénétrable que ces derniers, mais il est clair que les Franzies leur ont ouvert la voie. Depuis, d’autres groupes ont fait leur apparition, comme Metronomy qui ont marqué le début de cette décennie.

Ce nouvel opus a été conçu avec le concours de deux vétérans des studios : Flood et Alan Moulder, responsables d’enregistrements de Nick Cave, Depeche Mode, U2, Nine Inch Nails ou Smashing Pumpkins. Plus dense et plus puissant sur le plan sonore, l’album est aussi le plus fluide de Foals à ce jour.

À l’écoute, c’est un album à la fois introspectif, avec son lot de titres calmes (« Late Night »), hallucinatoires (« Milk & Black Spiders ») ou qui lorgnent vers le rock expérimental (« Providence », le sommet de l’album qui part dans tous les sens avant d’exploser dans un final ébouriffant). Les Foals essaient aussi de nous faire danser intelligemment, tout en restant rock dans l’esprit, loin des machines et des triturations électroniques. Les nouvelles chansons sont marquées par une plus grande assurance, et un sens aigu de la prise de risques. La voix de Philippakis, tantôt torturée, tantôt bienveillante, est taillée idéalement pour coller à l’atmosphère des morceaux.

La grande force des Foals est de ne pas faire partie d’une église musicale, ni électro, ni rock. L’avenir nous dira s’ils choisiront la voie des stades ou s’ils continueront à produire des petites merveilles comme ce feu sacré.

Pays: GB
Warner Music UK / Transgressive records
Sortie: 2013/02/11

Laisser un commentaire

Music In Belgium