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MOGADOR – Absinthe Tales of Romantic Visions

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Nouvelle étape discographique dans l’aventure de ce groupe italo-anglais avec ce troisième opus qui va peut-être faire décoller la carrière de celui-ci ? Pour ce qui est de l’équipe en place, peu de changement avec toujours Richard Georges Allen qui s’occupe de la batterie, du chant et des percussions. On retrouve également Luca Briccola pour les guitares, les claviers, la basse, la flûte, l’orchestration et les choeurs. Enfin, Marco Terzaghi qui assure aussi le chant. À côté de nos trois protagonistes, de nombreux invités viendront s’ajouter afin d’assurer les nombreuses parties vocales. Pour ce qui est du package, il sera d’un vert-olive fort attrayant avec un petit côté « Overhead ».

Pas moins de 12 plages avec des durées allant de 40 secondes à plus de 14 minutes ! De quoi déjà donner l’envie d’écouter les compositions tout en sachant que le groupe pratique volontiers la fusion des genres. C’est « Whispers To The Moon » qui ouvrira l’album par du classique-jazz, avec un piano qui sera ici épaulé par une section rythmique efficace. Beau travail technique d’emblée avec, par la suite, « Dreamland » qui s’enchaîne sur la première compo. Ici les claviers et les guitares partiront plutôt vers un rock-progressif bien rythmé et lorgnant un peu sur le vintage. « She Sat And Sang » pour revenir vers le classique avec, cette fois-ci, un chant féminin qui accompagne une orchestration où l’on percevra le son du violon. « We Never Said Farewell », courte plage qui sonnera plutôt pop-rock avec un chant plus travaillé, nous apportera le son de la flûte. Guitares en avant pour « Where Were Ye All ? », un rock-progressif complexe où l’on décèlera plusieurs passages intéressants. « Harships », épique de près de 10 minutes, sera lui aussi agréable à découvrir avec à la fois un pop-rock proche des Beach Boys, et aussi un rock-progressif tarabiscoté et technique. Il s’ensuivra deux courtes plages où dominera d’une part le piano et d’autre part la guitare acoustique. Pour tout vous dire, cela ne m’aurait pas déplu que celles-ci soient plus longues !

« Alone » pour continuer avec le chant, le piano et le violon qui introduiront des choeurs puissants. Morceau à la fois fort entraînant et à la fois technique et bien structuré. « Song of Saule Before His Last Battle », quant à lui, sonnera plutôt jazz-rock pour une alternance de passages calmes et de passages nerveux. « Le Poison », une interprétation originale d’un poème de Charles Baudelaire, pourra surprendre mais sera, en définitive, un beau travail d’adaptation. Un épique pour terminer avec « Prométheus », plus de 14 minutes, qui sera résolument progressif et très travaillé.

Très belle évolution pour ce groupe avec un album bien plus complet et mieux travaillé. Il y a de tout dans cet opus, du progressif, du classique ainsi qu’une pointe de jazz. On notera un beau travail au niveau de l’orchestration et de l’instrumentation. Les voix, quant à elles, seront de qualité. Mogador nous offre ici un opus varié et attractif, gageons qu’ils feront mieux encore la prochaine fois. À écouter quoi qu’il arrive !

Pays: GB/IT
Autoproduction MOG03 / Distribution Mentalchemy Records
Sortie: 2012

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