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HUMAN JAIL – The Soul Allegory

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Mais quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? Comme s’il n’était pas déjà suffisant que l’on nous ait supprimé les saisons et la couche d’ozone, voici que l’on nous escamote deux des quatre points cardinaux ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment un groupe du NORD de la France, peut-il ‘groover’ aussi honorablement qu’un gang du SUD des États-Unis ?

Nous avons découvert l’affaire Human Jail en juin de l’année dernière, à l’occasion de son concert tellurique au Cornwall de Tournai. Après nous avoir littéralement laissés sur le cul, le quatuor groove/stoner métal (NDR : formé à Lille en 2009) nous avait jeté en pâture la promesse de la publication imminente d’un premier essai discographique. Six mois plus tard (NDR : autant dire une éternité pour nous qui l’attendions avec impatience), c’est enfin chose faite !

Enthousiasmés comme nous l’étions par le souvenir d’une prestation aussi remuante que plombée, nous nous étions surpris espérer une plaque indestructible, manufacturée dans un alliage métallique combinant le thrash groove impitoyable d’un Pantera et le sludge sudiste d’un Corrosion Of Conformity ou même d’un Down des beaux jours. Inutile de tourner plus autour du pot ; « The Soul Allegory » est tel que nous l’espérions !

D’emblée, l’intro de guitare acoustique et l’angoissante ‘sonnette’ de crotale qui l’accompagne font pivoter notre Rose des Vents à 180° et nous sommes transportés du Nord au Sud en moins de temps qu’il ne faut pour dire ‘Dimebag Darrell à s’baraque’. Tel le clairon de l’antique cavalerie, le grelot du reptile marque le début d’une véritable charge héroïque. Emportés par le déferlement de décibels, nous chevauchons vingt-huit minutes durant au son de riffs épais, aussi velus que des pattes de mammouths obèses, tout en essayant d’adapter les mouvements de nos vertèbres cervicales aux rythmiques fringantes et trépidantes des groovers nordistes. Aussi rugueux et écorché que tous les hurleurs de Louisiane réunis, Max, le leader des humains emprisonnés, vocifère, séduit et accroche même si, en bon francophone, il se fait un point d’honneur à prononcer ‘Ze’ tous les ‘The’ de son opus.

Gage supplémentaire de qualité, « The Soul Allegory » a été enregistré et mixé au C&P Studio (Sequedin, Nord de la France) et mastérisé par le quasi mythique Howie Weinberg (Cro-Mags, Pantera, Nashville Pussy, Slayer) dans ses studios de Los Angeles.

Faites de béton armé et surtout de métal, et implantée sur un terrain mouvant fait de chair, de sang, de sueur et de bière, voici une ‘Prison Humaine’ dont on ne s’évade pas facilement. Vous voilà prévenus !

Liste des morceaux (28’48) :

  1. Playing The Loosing (3’39)
  2. Atone (3’59)
  3. By Your Own, By Your Way (2’51)
  4. Critical Abuse (3’25)
  5. The Worst I Can Take (2’54)
  6. My Tomorrow (3’29)
  7. No More To Know (2’47)
  8. Lust Or Love ? (5’41)

Le groupe :

  • Antoine : Guitares
  • Etienne : Basse
  • Max : Chant
  • Chris : Batterie

Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2011/12/10

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