OZRIC TENTACLES – Paper Monkeys
Formé en 1983, Ozric Tentacles est devenu rapidement un groupe atypique et, bien sûr, la référence en matière de space-rock. En effet, dès les premiers opus réalisés, le groupe, conduit par son maître de cérémonie Ed Wynne, aura distillé une musique aux accents expérimentaux où se mêlent le rock, le progressif, et surtout l’électro. Une musique à la croisée des chemins entre le rock-progressif et la mouvance électro-rock. Alors bien évidemment, ce groupe atypique, comme je l’ai déjà fait remarqué, ne fait pas toujours l’unanimité au sein des amateurs de musique, et même au sein du petit monde des chroniqueurs et journalistes. Tout d’abord, présentons la vision personnelle du groupe pour ce nouvel album avec un répertoire basé sur l’électronique, avec des guitares en spirales, des claviers présentant une texture en forme de vagues et de samplers, et enfin une basse et une batterie présentant un super groove !
Venons en maintenant à l’analyse de votre cher chroniqueur, avec un album purement instrumental où domineront les percussions électroniques et les synthés. Ceux-ci seront résolument futuristes, et ils imprimeront un rythme assez répétitif et lancinant. Concernant d’éventuels rapprochements avec d’autres artistes, on pourra bien sûr citer Richard Barbieri, le claviériste de Porcupine Tree. L’instrumentiste et compositeur américain Ryan Farish ainsi que le groupe Ametystium présenteront aussi de nombreuses similitudes avec notre groupe anglais. Enfin, n’oublions pas notre cher Steven Wilson avec des ressemblances vis-à-vis des premiers opus de No Man et de ceux d’un autre de ces projets, Bass Communion. Il ne sera donc pas surprenant de constater que ce présent opus est repris dans le catalogue de Kscope.
Ozric Tentacles nous présente ici un album bien dans la veine et le créneau qu’ils ont eux-mêmes construit, avec une musique oscillant entre le courant électro et le courant psychédélique. Concernant ce dernier, c’est la guitare qui apportera ce petit côté rétro avec, je dois le reconnaître, de beaux passages. Le reste du contenu pourra être perçu par de nombreux auditeurs comme répétitif, voire rébarbatif ! Malgré tout, il faudra se résoudre à admettre que c’est techniquement bien foutu, car le space-rock est à la musique ce que le clown est au cirque. Quelqu’un ou quelque chose capable de tout faire et de tout jouer. Comme à chaque fois, les fans se régaleront. Quant aux autres, ils feront chacun selon leur propre conscience !
Pays: GB
Kscope (Madfish) / Bertus
Sortie: 2011/10/10