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DIAMOND, Neil – The Bang years 1966-1968

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À 70 ans, avec 75 millions d’albums vendus et 37 hits placés au Top 40 au cours de ces 45 dernières années, Neil Diamond est plus qu’une superstar, c’est une légende, une icône de la chanson américaine ayant bercé et enchanté trois générations d’auditeurs.

Nous n’allons pas revenir sur le détail de la carrière de ce demi-dieu, à placer au même rang que les Dylan, Paul Simon, Johnny Cash ou Carole King. Nous allons au contraire nous extasier sur cette compilation qui fait le point définitif sur les premières années de vedettariat de Neil Diamond, entre 1966 et 1968. À cette époque, le jeune Neil Diamond lutte pour se faire une place au soleil dans le monde des songwriters. Les deux premiers singles qu’il commet avec son partenaire Jack Parker sous le nom de Neil & Jack en 1962 n’ont pas donné les résultats escomptés, passant inaperçus dans les charts. En 1963, Neil Diamond intègre ce qu’on appelle le Brill Building, un bâtiment situé près de Broadway à New York et qui est une fourmilière de jeunes écrivains et compositeurs qui abattent des hits pour le compte d’autres groupes ou vedettes du moment. Cette usine à chansons populaires est une école qui inculque une discipline d’écriture à tous ceux qui y travaillent.

Ainsi formé, Neil Diamond va pouvoir revenir sur le devant de la scène en 1966, en signant sur le label Bang et en commençant à sortir des singles qui vont se placer toujours plus haut dans les charts américains. Après « Solitary man/Do it » (n° 55), Neil Diamond connaît sa première percée commerciale avec « Cherry, cherry/I’ll come running », numéro 6 en août 1966. Suivent alors une dizaine de singles jusqu’en septembre 1968, qui vont voir Neil Diamond commercialiser ses premiers classiques immortels avec « Girl, you’ll be a woman soon », « Kentucky woman », « Red, red wine » ou reprendre avec succès d’autres classiques comme « La bamba », « Monday, Monday » des Mamas & The Papas ou « Hanky panky » de Tommy James & the Shondelles, inexplicable numéro un américain en août 1966.

Tous ces titres figurent avec d’autres sur les deux premiers LP de Neil Diamond, « The feel of Neil Diamond » (1966) et « Just for you » (1967), parus également chez Bang. C’est l’intégrale de ces deux albums ainsi que trois titres sortis uniquement en single (« Kentucky woman », « Someday baby » et « The time is now ») qui figurent sur la compilation « The Bang years », formidable document sonore édité avec le son mono d’origine et retraçant les premières années de l’immense parcours musical de Neil Diamond. On redécouvre ces très belles chansons, dont certaines ont été reprises par Deep Purple (« Kentucky woman »), UB 40 (« Red, red wine »), les Monkees (« I’m a believer ») ou Urge Overkill (« Girl, you’ll be a woman soon », que l’on connaît également grâce au film « Pulp fiction »). Autrement, dit, ce CD sent le classique brut de fonderie, regorge d’informations dans un booklet fort bien documenté et ne nécessite même pas quinze secondes de réflexion pour ce qui est de son acquisition.

Pays: US
Columbia Legacy 88697 60705 2
Sortie: 2011/05/23

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