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INTROITUS – Elements

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Seconde réalisation pour ce jeune groupe suédois. Après avoir réalisé « Fantasy » en 2007, « Elements » vient de pousser le bout de son nez en ce mois de mars. Suite à quelques changements de line-up, le groupe nous offre donc une galette composée de 3 épiques de plus de 10 minutes, de deux compositions au format plus classique (8 minutes) ainsi que de 4 interludes. Les éléments, c’est le cas de le dire, qui caractérisent ce combo sont le chant féminin et le gros travail au niveau des claviers et de la section rythmique. Introitus nous propose ici un rock symphonique et progressif à mi-chemin d’un Kaipa et d’un Pink Floyd.

Analysons tout d’abord les différentes compositions, viendront ensuite les interludes. « The hand that feeds you » est le premier épique de l’album. Il s’étend sur près de 14 minutes. Des synthétiseurs futuristes introduisent dans un premier temps la section rythmique et les claviers. On reconnaît assez rapidement la présence d’un pur produit de l’école suédoise. Le chant féminin nous arrive alors, accompagné par la guitare et les choeurs. Un passage plus calme où l’on découvre la flûte, introduit un solo de guitare de très bonne facture. Par la suite, les synthés et la voix relanceront la composition. La guitare et les claviers s’associeront avec goût. Un nouveau passage plus lent où les claviers et le chant seront aériens, nous permettra d’apprécier un nouveau solo de guitare. La batterie relancera la vitesse supérieure pour un final aux accents psychédéliques. Belle entrée en matière pour cette première plage.

« Like always » dont le punch de l’intro musclée nous fera découvrir une guitare rageuse et un beau déboulé de batterie, s’étalera sur plus de 8 minutes. Le chant est de nouveau mis en avant et il sera habillé grâce à la flûte, la guitare acoustique et aux claviers. Un beau passage à la basse et aux synthés nous donnera un ton plus aérien. Un solo de guitare introduira le final qui clôture cette belle chanson. « Restless » démarre par un rythme endiablé. On perçoit clairement chaque son des caisses et des cuivres de la batterie. La guitare se fait plus agressive et les claviers virevoltent. La six cordes se fait ensuite plus aérienne. Un passage plus folk calmera le jeu avant de repartir sur le tempo du début. « Dreamscape », second épique de 12 minutes, se construira autour des claviers et du chant. À nouveau, un passage plus calme viendra tempérer nos ardeurs avant la fin de la composition. « Soulprint » dernier épique de près de 17 minutes, sera introduit par la flûte et le piano. Une boîte à rythmes accompagnera le chant avec les interventions en alternance de la guitare et des claviers. Ce même chant qui finira par paraître dispensable sur cette plage.

Venons-en aux quatre interludes qui me paraissent eux aussi dispensables. C’était peut-être la volonté des musiciens d’alterner avec des compositions relativement hautes en couleur. On remarque également une similitude dans l’architecture des morceaux avec Nine Stones Close. Toujours est-il que les 5 vraies plages se suffisaient à elles-mêmes. D’autant plus, que l’on a l’impression que les musiciens s’essoufflent sur la fin. Avis finalement mitigé pour cette réalisation. Le troisième opus sera sûrement le bon !

Pays: SE
Progress Records
Sortie: 2011/03/21

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