CIRCUS – Circus
Groupe madrilène fondé en 1998 sous le nom Contradiction, ils ont débuté en étant influencé par l’après-punk et le son du début des années 80. En 2002, ils décident de changer leur nom en Circus. En 2003, ils assurent la première partie de Metallica à Madrid. C’est ensuite à Los Angeles qu’ils préparent cet album éponyme qui est leur tout premier. Le groupe est composé de trois musiciens : Pablo Giaretta au chant, à la guitare et au piano, Sergio Paton à la basse et José R. Maganto « Serra » à la batterie.
Avec le changement de nom, ils ont aussi changé leur orientation musicale. Leur style semble allier un metal mélodique à un côté rock sombre un peu comme les grecs de On Thorns I Lay. Ils n’ont pas oublié le côté mélodique bien en évidence sur « Otra voz » qui a une approche plus commerciale sans doute tout comme « Claudia » qui alterne entre passages quasi acoustiques et guitare heavy. « Dos mentiras » se veut accrocheur et réussi parfaitement. On se sent entraîné par le contexte musical et le chant. « Tu esclavo » est plus rock avec un chant souvent incantatoire.
« Mientras me armo de valor » continue sur un même ton musical. Ils semblent un peu se répéter. C’est alors que « Interior » arrive avec sa guitare heavy pour nous changer un peu la couleur et remonter le niveau. Ils nous entraînent à nouveau dans leur univers sombre avec même un côté mystérieux en plus pour un des meilleurs moments de cet opus. « Reflejos » nous marque par ses riffs et son chant lancinant sur des arrangements allégés. Quant à « Circus », il déboule sur un ton heavy metal avec un chant plus hargneux.
Les interventions de la guitare sur « Sonámbulo » séduisent tant par leur son heavy quelque peu aérien que leur côté mélodique. « El espejo » fait à nouveau la part belle aux riffs. « Héroes » nous dévoile un côté accrocheur comme les premiers titres de l’album. Enfin, « No soy yo » termine tout en douceur et simplicité, juste le chant accompagné du piano. Le morceau nous offre aussi un côté plus symphonique avec des arrangements aux tons classiques.
Ce premier opus de Circus augure du meilleur pour la suite de la carrière du groupe. Si la référence à On Thorns I Lay semble évidente, l’album n’atteint pas la qualité de « Egocentric ». Mais, ils n’en resteront certainement pas là.
Pays: ES
Locomotive Records LM 180
Sortie: 2004/09/27