TERMINAL SICK – Diagnosis
Les musiciens de Terminal Sick semblent obsédés par la maladie. Après un premier EP du nom de « Psychical analysis », voilà qu’ils sortent leur premier album « Diagnosis ». Le site internet du groupe associe sous le nom de chaque musicien un trouble bien précis comme la schizophrénie, la folie ou le delirium tremens. Pourtant, Roberto Montanari (chant), Francesca Pezzoli (basse), Alessio Cjierici (batterie), Davide D’Amato (guitare) et Diego Ferri (DJ et samples) respirent la santé si l’on en juge par l’énergie dégagée sur ce premier album qui les classe d’entrée dans la catégorie du néo-métal hardcore, encore appelé numetalcore pour les initiés.
Vous l’avez compris d’après leurs noms, les gens de Terminal Sick viennent d’Italie, de Bologne plus précisément où ils se forment en 2003. En 2007, avec leur EP « Psychical analysis » et un contrat de management chez Alkemist Fanatix Europe, les choses semblaient bien engagées pour le groupe. C’est alors que le premier chanteur quitte Terminal Sick qui se retrouve le bec dans l’eau en attendant de trouver un nouveau vocaliste. La perle rare est enfin dénichée en 2008 avec Roberto Montanari et Terminal Sick sort son EP, suivi cette année du premier album « Diagnosis ».
Dès les premiers moments de cet album, on comprend tout de suite que les cinq membres de Terminal Sick ont acquis une maîtrise certaine des influences néo-métal et hardcore, associant habilement Hatebreed, Deftones et Machine Head. C’est donc à du solide que nous avons affaire ici et les onze morceaux de l’album vous passent à travers les tympans sans défaillir. Riffs colossaux, frappe technique, chant caverneux et petits effets électroniques viennent cogner là où ça fait mal. Après les cinq premiers titres sortis des usines sidérurgiques, la ballade « Useless hope » vient calmer les esprits et invite à la mélancolie ou au romantisme. C’est le moment de rêver en regardant la photo de la ravissante et fascinante bassiste Francesca Pezzoli (ah, ces Italiennes !). La seconde moitié de l’album se veut plus complexe, notamment avec les deux longs morceaux « Terminal sick » et « My pain » qui contiennent davantage de samples et d’effets électroniques. Les ambiances sont soignées et les morceaux proposent de la hargne et de l’électricité à revendre. Un disque qui vaut le coup d’oreille pour ceux qui apprécient Machine Head, Pantera, Pro-Pain et autres douceurs de ce genre.
Pays: IT
Copro Records CSK 210 024
Sortie: 2010/12/03