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HYPNOS 69 – Legacy

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Près de quatre ans après le très réussi « The Electric Measure« , les Belges de Hypnos 69 reviennent avec un nouvel album studio, leur cinquième à ce jour. S’il a fallu attendre un peu plus longtemps qu’à l’habitude, ils confirment ici qu’ils sont le groupe phare en matière de rock psychédélique progressif en Belgique.

Sept morceaux au programme. L’album débute par l’épique « Requiem (for a dying Creed) » qui nous replonge dans l’ambiance des premiers King Crimson avec flûte et saxo. Tout y est ! Un régal ! Pour peu, on croirait même que Fripp est venu hanter le combo tant l’inspiration est puissante. Le chant cultive un mystère psychédélique et la guitare emmène une fin enivrante.

La Cour du Roi cramoisi n’est vraiment pas bien loin. « An Aerial Architect » le prouve. Même le son y est. Sur « My Journey to the Stars », le chant et l’ambiance nous transportent à l’époque Wetton avec son fameux « Starless and Bible Black ».

« The Sad Destiny We Lament » est le morceau le plus différent, tout en s’inscrivant parfaitement dans l’ensemble. Il est sombre, l’ambiance est tendue, le chant nous chuchote son histoire. Plus aérien, « The Empty Hourglass » se fait hypnotique avec des saxos, un fond de strings et un solo de guitare volubile. La voix de « Jerusalem » est tantôt douce tantôt trafiquée sous l’effet d’un vibrato. Une clarinette tisse l’ambiance.

L’album se termine avec l’épique « The Great Work » et ses quatre actes. Le côté planant de l’ensemble fait ressortir des influences floydiennes, mais petit à petit le ton monte prenant une tournure façon Peter Hammill et son Van der Graaf Generator. Le saxo déjanté pétille sur un fond crimsonien.

Hypnos 69 nous propose là un bien bel album qui nous entraîne avec délectation sur les terres du rock progressif psychédélique si cher à King Crimson. Les fans adoreront !

Pays: BE
Elektrohasch EH 145
Sortie: 2010/09/03

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