BAND OF SKULLS – baby darling doll face honey
Band Of Skulls est un jeune combo nous venant du sud de l’Angleterre. Ils nous offrent ici leur tout premier album et le moins qu’on puisse en dire est qu’ils étonnent et séduisent. A la base, ce trio a un sérieux atout, ils sont tous auteurs-compositeurs. Mais ce n’est pas tout, le guitariste Russell Marsden et la bassiste Emma Richardson chantent tous deux.
Leur approche est étonnante. La diversité est au rendez-vous. Ils commencent par nous offrir des tons hard-rock vintage dans un style Hendrix (« Light of the Morning »). Et ça groove du tonnerre ! « Death by Diamonds and Pearls » a toujours bien cette empreinte Hard 70’s, mais ils y ajoutent des tons vocaux plus pop rock. Tant Russell qu’Emma chantent. La batterie de Matt Hayward cogne, la basse groove et la guitare part en solo. « I Know What I Am » prend le chemin pop rock moderne, les chants s’entremêlant sur un rythme carré bien soutenu. Il y a là un côté White Stripes.
« Fires » est plus doux, jouant sur notre sensibilité tout en ayant quelques moments plus enflammés. « Honest » offre la douceur acoustique. Chanté par Emma, il est plus axé sur la voix avec des arrangements dépouillés. « Patterns » nous replonge dans le Hard Rock pour l’intro. Mais bien vite, il se dévoile plus pop avec un côté expérimental, voire même heavy par moments. « Bomb » est assez hypnotique et un peu expérimental. La voix semble nous appeler à l’aide sur « Impossible ». La base est répétitive sur un groove intense. Difficile d’y résister !
Les riffs sanglants de « Blood » et cette voix plus hard en font un titre dégoulinant qui puise ses sources à la fin des sixties (Cream, Hendrix). « Dull Gold Heart » est un titre étonnant par son mélange entre tons modernes et anciens. La guitare y est tantôt grasse tantôt douce. Ce qui est sûr, c’est qu’ils nous tiennent en haleine. « Cold Fame » clôture l’opus en nous prenant par les sentiments, chant en tête. Irrésistible !
Cette bande de crâneurs nous propose donc un très réussi premier opus dont la pochette torturée nous plonge dans un psychédélisme vintage. Pas de doute, ils ont de sérieuses capacités pour un simple trio. On devrait certainement entendre parler d’eux dans les mois à venir et peut-être même les voir dans un (ou plusieurs) de nos festivals d’été. À découvrir !
Pays: GB
You Are Here Music
Sortie: 2010/01/19