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AJALON – This Good Place

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Ajalon est le groupe du bassiste Randy George lequel a travaillé avec Neal Morse. Après un premier album « Light At The End Of The Tunnel » sorti en 1996, il revient en 2005 avec « On The Threshold Of Eternity« . Toujours entouré de Wil Henderson au chant et Dan Lile à la batterie, Randy s’occupe aussi des claviers et des guitares.

Randy George est un proche de Neal Morse. Cela se sent ! Les mélodies ont une grande importance dans le progressif qu’il nous propose. Les synthés nous offrent des envolées mirifiques. Les guitares tissent une trame genesienne. La basse groove. Si Randy s’occupe des guitares, il a aussi invité Paul Bielatowicz (Neal Morse). Pour ce qui est des claviers, point de Wakeman cette fois, mais bien Fred Schendel de Glass Hammer et Jonathan Sindleman.

« Love is a dream » critique l’égoïsme qui nous guide trop souvent dans notre vie. Pas étonnant que l’amour ne soit plus qu’un rêve. Sur « Nickels and dimes, marbles and stones » les vocaux sont étoffés durant le refrain. Un goût de Beach Boys pour cette triste histoire d’un SDF. La variété vocale de « Not man » nous séduit. La batterie est inventive. La basse accentue la tension. Deux invités pour l’instrumental « Abstract malady ». Les tons sont jazz-rock, mais aussi un peu Yes avec des claviers virevoltants.

« Lullaby of bedlam » propose des tons plus durs. La basse est verbeuse. L’orgue Hammond y est très présent. Fortune et vie de Stars, mais en échange de quoi ? Cela en vaut-il la peine ? Le solo de guitare est éblouissant. Sur « Redemption », Robyn Dawn, qui assure des backing vocals sur plusieurs titres, prend à son compte une grande partie du chant principal. L’heure est au questionnement. Satisfait de votre vie ? La partie centrale de ce long morceau (près de 20 minutes) est plus douce et même acoustique. Un passage nous dévoile des couleurs ELP. Le solo de Paul Bielatowicz y est époustouflant ! « This Good Place » termine la rondelle sur une ambiance Genesis époque « Wind And Wuthering ». C’est peut-être le titre le plus explicite côté mystique.

Quand on connaît les croyances guidant l’entourage de Neal Morse dont fait partie Randy George, on est content de ne pas retrouver Dieu à chaque couplet. Ouf ! Ici, il s’agit plutôt d’une remise en question de notre mode de vie. Les croyances, chacun les ajoutera selon ses convictions, et c’est très bien ainsi. Cela ouvre cet opus à tout amateur de progressif mélodique.

Pays: US
ProgRock Records PRR041
Sortie: 2009/09

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