PAX ROMANA – And The Dance Begins Again
Fondé au début des seventies dans un petit village de l’est de la Finlande, Pax Romana fonctionne pendant cinq ou six ans avant de se séparer. Ce n’est ensuite qu’en 2002 qu’ils décident de se reformer, d’abord pour quelques concerts, et finalement un album sort puis arrive ce second opus.
Le groupe nous offre un progressif assez dépouillé, ni symphonique ni métal comme c’est souvent la mode actuellement. Ils se montrent plus proche de Camel ou de l’Alan Parsons Project.
C’est ainsi qu’on apprécie le morceau titulaire relativement camélien où le violon remplace avantageusement la flûte. Le plus pop « Nobody Never Knows Nothing » nous rapproche de l’Alan Parsons Project. Le slow langoureux « No-Show » nous baigne de sa douceur mélancolique. « Waves » nous plonge dans une ambiance façon Pink Floyd.
« I’m In A Train » propose une voix plus hard rock pour un titre endiablé. L’instrumental « Flutter » est très moyen. Seule la guitare floydienne sort son épingle du jeu. La section rythmique y est molle et les claviers bien trop ambiant. Pas de doute, on lui préfère « Maria » où la douceur acoustique et les voix déchirées donnent un cachet bien particulier. On y décèle quelques tons Sting.
« High Tide » s’attaque à Bush et sa clique. Le chant invective. L’idée est bonne, mais le résultat passe terriblement mal. C’est finalement un échec, principalement à cause du chant. L’album se clôture par « A Christmas Carol From Flanders », un poème de Frederick Niven datant de 1914 à propos de la première guerre mondiale. Une ode à la paix qui tombe à pic pour Noël. Mis en musique à la manière de Sting, son ambiance Floyd nous plonge dans une douceur féerique.
Ce nouvel album de Pax Romana plaira à ceux qui aiment Camel, Alan Parsons et Sting, mais aussi les ambiances Floyd et une douceur mélancolique.
Pays: FI
Presence Records PRECD 017
Sortie: 2009/08/12