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AMBER LIGHT (The) – Goodbye to dusk farewell to dawn

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The Amber Light nous vient d’Allemagne. « Goodbye to dusk farewell to dawn » est leur tout premier album. Le groupe est composé de Louis Gabbiani (chant, guitares et claviers), Jan Sydow (guitares), Rabin Dasgupta (basse) et Peter Ederer (batterie).

C’est avec « A new Atlantis » que le CD débute. Un morceau tout en douceur où les claviers prennent une grande importance au départ et qui se termine par un duo guitare acoustique et voix. Une bien belle entrée en matière. La séduction opère. On poursuit avec « Tartaros » qui nous plonge dans l’ambiance d’un Marillion époque Hogarth. La voix s’étire, se traîne, la guitare se plaint, le tout dans une ambiance rythmée légèrement par le duo basse/batterie et soutenue par les claviers.

« Devil song » est un titre acoustique où seuls guitare et chant sont présents. Le ton monte avec « Gangsters », l’ambiance s’assombrit et le chant se fait menaçant. Une pointe de Genesis, une pincée de jazz et un final très Van der Graaf Generator. Malgré sa simplicité, « The drowning man in my hands » installe un ton mystérieux. Il se développe très lentement avant que n’arrive le final explosif de toute beauté. Chant et solo de guitare explosent et nous dévoillent ainsi un des fleurons de cet opus.

C’est alors un peu à la Radiohead que « Hide inside » nous est proposé. La chanson est simple et les arrangements légers avant l’emballement final. « Clock hands heart » s’étire très simplement. C’est le chant qui mène la danse, la guitare suivant en arpèges. Ce n’est qu’un certain temps plus tard qu’apparaît la section rythmique. Le final est grandiose et nous emporte. Il faut dire que les plus de 14 minutes de ce titre ont permis au groupe de développer une ambiance forte. L’album se termine en douceur avec « New day » qui nous arrive telle une résurrection pour terminer ce CD. S’il se déroule en majorité en toute simplicité, c’est à nouveau à un final grandiose que l’on a droit.

Ce premier opus de The Amber Light est de bien belle facture. Il plaira aux amateurs de rock progressif teinté de Genesis sans sombrer le moins du monde dans la nostalgie, mais aussi de Radiohead, du Marillion période Hogarth, de Pineapple Thief et d’un peu de Van der Graaf Generator.

Pays: DE
Goodlife Records GOOD 10002-2 / QuiXote Music
Sortie: 2004/02/16

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