LIGHT DAMAGE – Acronym

Le groupe Light Damage s’est formé en 2005. Composé de musiciens belges, ils habitent tous au Grand-Duché de Luxembourg. Ils ont commencé par faire des reprises de Genesis et Pink Floyd. En 2008, un nouveau claviériste intègre le combo qui se recentre alors sur de nouvelles compositions. C’est ainsi qu’ils nous proposent en 2009 un premier opus qui, quoique relativement court, nous fait découvrir en cinq morceaux leur univers.

Si Light Damage a été influencé par des groupes comme Genesis et Pink Floyd, nous constatons ici qu’ils montrent une personnalité propre. Les claviers distillent des arrangements étoffés, la guitare électrique sort des riffs acérés et est souvent assez heavy. Le chant est peut-être un point faible, mais pas le chanteur. Je m’explique. Le problème se situe plus du côté du mixage qui fait trop ressortir la voix par rapport au reste. D’ailleurs, la basse manque elle de puissance. A leur décharge, ceci est un premier opus auto-produit.

Parmi les titres qu’il vous faut écouter, il y a ce « Highest Expectations Always Vanish Every Night » qui montre ce qu’ils sont capables de faire côté créativité. Côté mélodies, il faut écouter « Billion Obsessions Rise Every Day », un titre qui s’inscrit plutôt dans le style prog années 80. Et puis, ne manquez surtout pas de tendre l’oreille à « This Old Unpleasant Choice Happens Every Day ». Ici se mélangent des tons prog début 70, comme du Van der Graaf Generator et du Genesis, avec des ambiances plus modernes dues au côté heavy de la guitare. Le chant se pose beaucoup mieux sur ce titre qui semble être leur meilleure carte de visite.

Au vu de la qualité des morceaux, une meilleure production leur aurait sans aucun doute donné plus de points. N’empêche que Light Damage mérite le détour et des encouragements.

Pays: LU
auto-production
Sortie: 2009/01