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SHARKO – Dance on the Beast

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Deux ans et demi après « Molecule« , le trio Sharko nous revient avec un album à nouveau confié à Dimitro Tikovoi (Placebo) pour ce qui est de la production. Ce cinquième opus de Sharko semble marqué par une grande maturité de l’ensemble. De plus, un grand soin a été apporté au packaging avec un livret simple mais bien conçu, contenant paroles et photos.

Ce qui frappe dans cet album, c’est la grande cohérence de l’ensemble. Il y a des morceaux forts comme « Yo Heart » qui ouvre la danse à la manière si personnelle de David, reconnaissable entre toutes. « Never The Same » a beau être plus doux, il est aussi intense, jouant sur des dynamiques différentes. Même la simplicité d’un « Rise Up », emmené juste par une rythmique et le chant, séduit. « 23 Find We Belong » est investi par de nombreux effets qui transcendent la chanson, des petits plus qui font toute la différence et la transforme en un des meilleurs titres de la rondelle.

Il est très facile de faire le rapprochement entre The Police et Sharko. Tout d’abord, c’est un trio et ensuite c’est le bassiste qui chante. Trop facile ? Quoique… David a ce petit quelque chose dans son chant qui nous fait penser à Sting. « Head » n’est d’ailleurs pas la seule chanson dans ce cas. Par contre, les claviers de « Horses » ont ce petit côté Pop Corn un peu ringard qui rend le titre poppy, on s’en serait passé sans problème… quoique la finale incantatoire façon indiens est de toute beauté, ce serait vraiment dommage de la manquer.

Avec « Cinema Tech », on se rend une nouvelle fois compte que le rapprochement avec Sting est justifié. Ici, fausse douceur et explosivité se côtoient. « Mouse/Animal/Facebook/Danger », ou les dangers du monde moderne, déboule en force nous entraînant dans la danse. « Since You Called » mélange un côté synthé vintage avec la rythmique bien typique de notre trio. « I’m So Stupid… The Things I Did, I Regret It » lui emboîte le pas. David fait le bilan des choses stupides qu’il a faites et les regrette. La basse claque comme pour le flageller. « Creatures » termine l’opus jouant surtout sur les effets et les voix, se faisant ainsi plus mystérieux que l’ensemble.

En résumé, ce cinquième Sharko est sans nul doute un album très mature, à mon avis son meilleur à ce jour. Il démontre les capacités internationales du trio qui devraient écumer les scènes européennes dans les prochains mois.

Pays: BE
62tv Records/Bang! BC0606
Sortie: 2009/04/20

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