BEYOND THE LABYRINTH – Castles in the Sand
En 2005, Beyond The Labyrinth nous offrait un très beau premier album nommé « Signs« . Trois ans plus tard, et quelques changements côté line-up, ils reviennent avec un projet ambitieux composé par leur leader et guitariste Geert Fieuw. Geert a mis onze ans pour écrire le concept complet de ce « Castles in the Sand ». A côté de cette longue phase de maturation, il n’a fallu « que » dix mois pour tout préparer avec le groupe, et 3 mois d’enregistrements.
Ces châteaux de sable sont donc très importants pour le groupe. C’est aussi son second opus, il fallait donc confirmer que la première rondelle n’était pas le fruit du hasard. Le groupe a d’ailleurs subi quelques remous durant ces années. Leur bassiste et leur batteur sont partis, remplacés respectivement par Gerry Verstreken et Bruno Goedhuys. Le guitariste Frédéric Ost est aussi parti, il n’a pas été remplacé. Mais la même charpente mélodique reste aux commandes, avec aux côtés de Fieuw, le chanteur Jo De Boeck et le claviériste Danny Focke.
Première constatation, l’énergie propre au groupe est toujours bien présente et la nouvelle section rythmique fait plus qu’assurer. Aussi, il clair que nous avons là le Ken’s Novel du nord du pays. Quelques invités sont venus donner un coup de main. Ainsi, on trouve le guitariste hollandais Henry Meeuw (Medea) pour le second solo de « Pure Sabotage », leur ancien guitariste Frédéric Ost pour le 2e solo de « No Place For A Dreamer », Kirill Pokrovsky au piano et Kirsten Fernandez Suarez aux backing vocals.
Ce groupe renforcé est composé de pas moins de neuf musiciens. Voilà qui nous offre un album aux arrangements étoffés, à la hauteur de l’ambition affichée pour ce concept album. D’un bout à l’autre, on se laisse embarquer par ce rock puissant aux superbes envolées de guitare et au chant expressif à souhait. Du coup, il est bien difficile d’extraire l’un ou l’autre titre, à moins peut-être ce « Castles in the Game » absolument sidérant. Il faut écouter cet opus d’un bout à l’autre, sans interruption, et sans exception. La couleur presque métal donne au tout une allure très moderne, et la production est impeccable. Du travail de pro !
Ce second opus de Beyond The Labyrinth est une belle réussite. Il plaira aux amateurs de Ken’s Novel ou Arena, et plus généralement aux fans de métal progressif. Avec un tel opus, ils ne devraient pas tarder à signer avec un grand label, leur assurant ainsi une distribution plus importante.
Pays: BE
Incommunicado B & M / Yellowhammer/Suburban
Sortie: 2008/11