SPOCK’S BEARD – Snow
Vous ne connaissez pas les gars de la barbe de Mr Spock? Mais si voyons! Réfléchissez! Aux chant, piano et synthés, Monsieur Neal Morse. Vous savez, Transatlantic! A la batterie, Monsieur Nick D’Virgilio, dernier batteur en date de Genesis (« Calling All Stations »)! Voilà, le tableau est planté. Et, ils n’en sont pas à leur premier essai ces gars-là. « Snow » est déjà leur 6e album studio. Qui plus est, nous avons droit cette fois à une double galette, un double album concept.
J’ai souvent été partagé dans mes jugements de leurs précédents albums. Je les trouvais soit trop complexes, soit trop « pop-rock ». Et puis, je trouvais la voix de Neal Morse un peu fade. Et bien, je dois vous avouer qu’ici, ils m’ont surpris.
D’un bout à l’autre, nous sommes transportés par une musique envoûtante, d’une grande sensibilité, alliant passages acoustiques, hard, sympho, complexes et doux. Bref, la totale en parfaite harmonie! Il y a dans cet album le petit quelque chose qui vous dit que vous êtes en présence d’un chef d’oeuvre! Oui, Monsieur, je dis bien un Chef d’Oeuvre! Et avec les majuscules, SVP !
S’il fallait définir cet album par rapport à des références, je dirais que si les Beatles avaient enregistrés leur album blanc ainsi qu’Abbey Road 30 ans plus tard, ce « Snow » en serait le successeur. Attention, je ne veux pas dire par là qu’il s’agit d’un album « Beatles » comme nos quatre « garçons dans le vent » auraient pu nous en sortir un il y a 30 ans. Non! Comprenons-nous bien, si les Beatles en étaient actuellement à leur apogée, ils auraient pu écrire « Snow ». Mais, ils ne sont plus là. Spock’s Beard, si.
On y retrouve la qualité des chants du duo Lennon/McCartney, le touché guitare d’un Harrison, les passages plus hard style « album blanc » et les ballades envoûtantes pleines de douceur, notamment « Open wide the flood gates » avec sa finale digne d’un « Dark Side of the Moon » et « Solitary Soul » avec son splendide solo de guitare (vous savez, celui qui vous fait dresser les poils!). Ecoutez « Welcome to NYC » avec son coté hard, « the 39th street blues », « 4th of July » avec cette voix Lennoniènne ou « I’m the guy » (qui aurait pu s’appeler « I’m the Walrus »)! Et que dire d’un « Wind at my back »!
Pour les anciens, en dehors des influences Beatles, on y ressent aussi celles de Floyd, de Genesis (écoutez « All is vanity ») et de Yes (écoutez « Second overture »). Et je parle des « grands » albums de ces groupes phares. Mais, on y ressent aussi celle de King Crimson (écoutez « Freak Boy »).
Et puis, Neal Morse a travaillé son chant qui se montre plus varié et plus sensible. Il est au mieux de sa forme au niveau des compositions également. Pas une faiblesse sur ces deux heures de bonheur musical. L’album de la maturité?
Quant à l’emballage, il est à la hauteur du ramage! Pochette splendide, livret de 28 pages couleurs avec paroles, le tout comme un petit livre au format CD. Un conseil, dépêchez-vous car, à mon avis, cette présentation est réservée à la première édition.
Enfin, ma conclusion est que cet album est un très sérieux candidat au titre de meilleur album de l’année. C’est en tout cas UN MUST !!!
Pays: US
InsideOut 6 93723 65152 1
Sortie: 2002
j’ai pas trop accroché…
Excellent!!
Un concept-album varié et proche de la perfection!
un des 10 albums du siecle!!!!!!
Eh oh les mecs!Cool!Zen! On respire profondément:
D’ccord « SNOW » st un tout bon album. De là à le comparer aux Beatles ou à Dark Side … il y a comme qui dirait un tout petit pas que je ne franchirai pas. Amitiés.