ROSEBUD – Lost Garden
Le groupe est composé de Frédéric Rossi, voix, guitares, Thierry Paya, guitares, Philippe Malivoir, claviers, Emmanuel Haas, basse, Thierry Mennel, batterie. Invitée : Isabelle Skaper, choeurs.
L’album commence par un pop rock, « The Velvet & The Steel », dont la mélodie et la voix rappellent celles de Bruce Springsteen. « Jive To The Moon » en est le pendant créatif avec la voix qui rappelle David Bowie et le côté pompeux de ses premières productions, de « Ziggy Stardust » à « Pin Ups ». « A Ghost In Your Head » confirme cette impression et même la renforce. Le rôle tenu par les guitares intervient pour beaucoup dans cette envolée grandiloquente.
Le groupe est renforcé par la présence des invités suivants : Mali Kurtz, violon et violoncelle, et Carole Paracchini, choeurs, sur « Nearby The Willows » et cela a un effet apaisant sur la musique, qui paraît beaucoup moins tourmentée, même si la violence subsiste à l’état latent.
« Across The Seas », avec DJ « Skal », scratch, et Carole Paracchini, chœurs, est le titre le plus rock de ce CD et lui donne plus de relief. Ici, la voix ressemble à un croisement entre celle de Bono, Iggy Pop et Bruce Springsteen. Etonnant ! Même les chœurs apportent du punch.
« Overload » est bien dans la tradition Bowie, dont Frédéric Rossi imite le phrasé. Pas de mystère, ils sont fans et ne le cachent pas le moins du monde ! Mais ces guitares, qu’est-ce qu’elles peuvent-être envahissantes ! Après une bonne intro à la basse, « Wonderful World » rappelle « China Girl » du Thin White Duke. Décidément, son fantôme plane sur le disque. La place laissée aux instruments est mieux distribuée ici : les guitares, bien que très présentes, couvrent beaucoup moins le reste.
Très rythmé, « Love, Love, Love … » fait plus Iggy Pop que nature. « Lost Garden », avec Félix Paci, percussion, est un peu plus jazzy, et c’est bienvenu parce que cela apporte un peu de variété. Mais l’ombre d’Iggy Pop plane toujours. Les deux sont de bons titres.
« Pretty Girl », avec Carole Paracchini, choeurs, est un morceau joué avec beaucoup de conviction par le groupe. Les claviers génèrent des moments fort intéressants malheureusement souvent couverts par des guitares toujours trop prédominantes.
« Lucy In The Sky (with nothing left but faith) », avec Félix Paci, percussion, n’a guère d’arguments à faire valoir que sa ressemblance avec ce que fait Iggy Pop, mais en moins vitaminé. Aucune raison de danser comme l’iguane …
Pour terminer ce CD inégal, « Back To Paradise » ne manque pas de majesté. De plus, il tranche carrément avec le reste. La partie vocale s’est améliorée au fil du temps et l’apport des claviers est décisif pour conférer à ce titre beaucoup de classe et le gratifier d’une très belle mélodie. L’influence de Bowie est ici nettement moins perceptible.
En conclusion, la musique jouée sur ce CD est un pop rock assez pompeux qui s’inspire, à quelques exceptions près, de ce que faisait David Bowie il y a quelques années, avec parfois la voix qui ressemble un peu à celle d’Iggy Pop. Vous l’avez compris, cet album manque de personnalité et ressuscite des fantômes datant du début de carrière de Bowie. Dans le genre, c’est très bien produit et plutôt agréable à écouter. Si cela vous plaît, il n’y a pas de raison de vous en priver, même si cela peut paraître démodé.
Pays: FR
Musea Records RM 8902
Sortie: 2001/02
Salut c’est l mec à la basse
Merci pour la critique que je pense objective
Fier de l avoir fait dans ce pays de m…erveilles (c est vrai que la France est belle!)ou le rock est definitivement mort et ou meme Tintin peut paraitre rock n roll
Merci encore à vous
Amitiés