DEADLY SINS – Selling our weaknesses
Voici un nouveau groupe punk américain, mais monté par des gens qui ont déjà de l’expérience en matière de bruit et qui sont originaires de la scène punk de Boston. La chanteuse Stephanie Dougherty a joué sur les albums des Dropkick Murphys et a tourné avec eux. On la voit également aux côtés de Roger Miret & The Disasters et chez les Lost City Angels. Avec Billy Brown, elle fonde les Deadly Sins en 2006, pour exploiter sans vergogne un créneau street punk cher aux Dropkick Murphys, Green Day ou autres Born To Lose. Billy Brown a quant à lui fait ses classes dans le groupe punk rock ‘n’ roll Crash and Burn, dans lequel Joe Packard tenait la basse. On retrouve aussi ce dernier dans les Deadly Sins.
Ce premier album est produit par Dean Baltulonis (qui a également produit Hold Steady, les Bouncing Souls ou Sick Of It all). Autant dire que la qualité du son est présente, même si les compositions ne sont pas d’une originalité folle. Cela n’empêche pas ce premier album des Deadly Sins d’être agréable, bien ramassé sur lui-même, d’une énergie cohérente et sans fioritures, armé de douze titres énervés et brutaux. Le risque d’un premier album, c’est que le groupe veuille y mettre toutes ses idées en même temps, ce qui provoque parfois des digressions, voire des errances. Mais comme les Deadly Sins n’ont qu’une seule idée, ça ne pose pas de problèmes.
Ceux qui sont allés voir les Dropkick Murphys à l’Ancienne Belgique le 7 avril dernier ont pu voir les Deadly Sins en première partie. Ils auront donc toutes les facilités pour se faire une opinion sur leur disque qui sort en Europe par l’intermédiaire du label allemand People Like You. Pour ceux qui ont raté le groupe sur scène, il y aura certainement de nouvelles occasions d’ici quelques mois, avec la promotion nécessaire de ce premier album.
Pays: US
People Like You Records Prison 170-2
Sortie: 2008/08/25