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BLACK NOODLE PROJECT (The) – Eleonore

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Après « Play Again«  sorti en 2006, The Black Noodle Project revient avec cette fois un concept album basé sur le conte « Eleonore & le Livre Interdit » écrit par le leader du groupe Jérémie Grima. Coté line-up, le batteur a de nouveau changé. Le petit nouveau se nomme Fabrice Berger.

Le concept de ce troisième album raconte l’histoire d’une petite fille qui adore lire. Ses parents couchés, elle se retire en secret dans le grenier pour dévorer les livres qui y ont trouvé refuge. Un jour, descendant de son grenier au petit matin, elle retrouve ses parents morts dans leur lit. A dater de ce jour, elle se réfugiera dans son grenier cherchant dans les livres le moyen de faire revenir ses parents. La suite se trouve sur la partie CD-ROM de cet album. Je ne vais pas vous la raconter car cela anéantirait votre plaisir de la lire.

L’album composé de sept morceaux raconte donc l’histoire d’Eleonore. Inutile de dire que l’on baigne dans une ambiance empreinte de tristesse, de mélancolie, mais aussi de l’énergie qui habite la petite fille dans sa recherche de l’espoir de revoir ses parents. Les guitares heavy des deux guitaristes tissent l’ambiance de « Sorrow ». On sait depuis les précédents opus que le groupe aime les tons floydiens. Il n’est donc pas étonnant d’en retrouver ici aussi, tant dans la recherche des effets que dans les soli de guitare et même parfois dans leur côté rythmique répétitif.

« Hope » nous plonge dans les tons des albums « Wish You Were Here » voire « Animals ». On aime cette alternance entre passages dépouillés et envolées mélancoliques. Après le mystérieux « Fear », « Awareness » déboule en force, le rythme s’accélère, les riffs pleuvent. Les références à Porcupine Tree et Anathema ne sont pas usurpées.

« Resistance » débute dans une ambiance acoustique. Puis, le ton monte. Les guitares distordent leurs mélodies avant de se stabiliser dans un moment prenant à souhaits, puis de s’envoler avec des voix aux couleurs fin sixties (entre Moody Blues et Wallace Collection). La déferlante qui introduit « Escape » tend l’atmosphère, mais cela s’adoucit avec l’arrivée du chant. Quant à « Deliverance », il termine l’opus avec des riffs rageurs mais également avec une sérénité retrouvée. On y épinglera l’écho qui a un moment donné rappelle immanquablement le Floyd.

The Black Noodle Project continue sa progression s’affirmant toujours plus au fil des albums. Sans doute celui-ci est-il le plus personnel qu’ils aient réalisé. Il est aussi en général plus dur sans pour autant renier l’influence de Pink Floyd.

Pays: FR
Musea Records FGBG 4783
Sortie: 2008/09

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