CD/DVDChroniques

REAL McKENZIES (The) – Off The Leash

Notre évaluation
L'évaluation des lecteurs
[Total: 0 Moyenne: 0]

Paul McKenzie a fondé le groupe en 1994. De descendance écossaise, il a dû porter le kilt durant sa jeunesse et apprendre à jouer de la musique traditionnelle, dit la légende. Pour se venger, il a fondé un groupe punk qui chante et joue de la musique écossaise. Si vous ne croyez pas celle-là, on vous en racontera une autre. Les canadiens The Real McKenzies adorent le whisky, l’écossais sans doute. La laisse (the leash) est détachée et ils ne se privent pas du breuvage qu’ils trouvent divin. En tout cas, il a une bonne influence sur le punk du groupe car ça le rend festif et même dansant. Que demander de plus à des musiciens dont un joue de la cornemuse ? En tout cas, le groupe pratique une musique joyeuse et même jubilatoire en racontant des histoires abracadabrantes.

Ce sont des morceaux assez courts joués assez vite et ça donne quelque chose de très cohérent et parfois de très beau. En tout cas, on ne s’ennuie pas une minute. Ainsi, « Chip » est une histoire rocambolesque qui se termine par la danse des rats, qui fêtent leur victoire sur l’homme. Le rythme est très rapide, les textes sont néanmoins sensés sans planer très haut au firmament des grands auteurs mais l’essentiel n’est pas là. Il est dans les concerts désopilants du groupe canadien sur toutes les scènes où il passe. Il se produit parfois en kilt et torse nu. Il est venu à Kontich l’année dernière et à Dour cette année. Vous l’avez peut-être vu là-bas. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

« The Lads Who Fought & Won » parle de la « grande guerre », celle de 14 – 18, et parle des soldats qui ne sont jamais revenus, l’occasion de s’envoyer une gorgée supplémentaire de whisky pour passer le cap. « The Ballad of Greyfriars Bobby » parle d’un policier dont le chien était si dévoué qu’il est resté auprès de la tombe de son maître. Il était nourri par les gens de l’endroit qui l’avaient pris en compassion. L’histoire se passe aux environs de 1800. Le reste est à l’avenant. Ils se permettent même une pointe d’ironie envers ceux qui ont colonisé le Canada sur « The Maple Trees Remember ». « Forget their queen / And all she means / The Maple Tree / The Maple Tree remember ». On est parti pour une franche rigolade en écoutant des histoires parfois tristes, avec beaucoup de breuvage écossais pour supporter cette misère. Désopilant et festif. A prendre au deuxième degré au moins.

Bon album qui n’engendre pas la mélancolie. A consommer les jours de déprime. Le résultat est garanti.

Pays: CA
Fat Wreck Chords / Sonic Rendezvous FAT 731-2
Sortie: 2008/07/11

Laisser un commentaire

Music In Belgium