DIAMOND, Neil – Home Before Dark
Neil Diamond, je connaissais le nom, je savais que c’est un chanteur très connu depuis des dizaines d’années, mais je ne m’étais jamais penché attentivement sur un des ses albums. Pourtant il est l’auteur de quantité de tubes planétaires qui ont été repris pour des films (« Shrek », « Pulp Fiction »), ou par d’autres groupes dont Deep Purple avec « Kentucky Woman », UB40 avec « Red Red Wine », ou encore The Monkees avec « I’m a Believer ».
Mais la curiosité m’a amené à découvrir son nouvel opus « Home Before Dark », et bien m’en a pris car c’est un petit bijou de sensibilité, d’émotion et de chansons à prédominance acoustique. Un nom très connu dans le monde du métal est associé à ce disque, il s’agit du producteur Rick Rubin.
On est directement séduit par l’émotion et la voix grave de Neil Diamond. Les titres sont en général très dépouillés et laissent toute la place aux textes, qui sont très bien écrits. « If I Don’t See You Again » est très prenant par sa mélodie. « Don’t Go There » est quant à lui plus rythmé. « Another Day » est un joli duo avec la chanteuse Natalie Maines.
A côté des chansons acoustiques très dépouillées se trouvent des titres plus travaillés mais néanmoins spontanés. Neil Diamond est arrivé en studio avec ses chansons, puis il commencait à les jouer au groupe, qui lui emboîtait ensuite le pas. Il y a donc eu une part de travail en solo puis une phase créative où chaque musicien a pu y ajouter sa touche. Tout reste calme, doux, sans effets particuliers, avec un travail de production discret mais de très grande qualité.
On se régalera avec des chansons comme « One More Bite Of The Apple », « Forgotten », « No Words ». Cet album est très agréable à écouter sur une route en soirée, il est paisible et plein de fraîcheur. Des influences de folk music, parfois même un peu de gospel, des approches similaires à « Nebraska » de Bruce Springsteen, voici un album qui vaut le détour, et une belle découverte.
Pays: US
Sony BMG 886971546521
Sortie: 2008/05/12
Bien sûr que ce cd est excellent, tout comme son prédécesseur, 12 songs, sorti en 2005 et également produit par Rick Rubin.
Ce n’est pas pour rien si ces albums sonnent comme les American Recordings de Johnny Cash, ils ont en commun le producteur.
Le dernier Dixie Chicks également.
A découvrir absolument en faisant fi de tous préjugés…