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MURPHY, Elliott – Notes From The Underground

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Trente-cinq ans déjà que le premier album d’Elliott Murphy est sorti. C’est en effet en 1973 qu’a vu le jour « Aquashow ». Depuis l’infatigable troubadour des temps modernes a sillonné les routes du monde entier à commencer par les villes européennes. N’oublions quand même pas qu’il y a plus de vingt ans qu’il a posé ses valises à Paris. Ce nouvel opus succède à « Coming Home Again«  qui était sorti en 2007.

Elliott est une nouvelle fois entouré de ses musiciens préférés. Il y a bien entendu le guitariste Olivier Durant mais aussi le batteur Alan Fatras, le claviériste Kenny Margolis, le bassiste Laurent Prado et le percussionniste Florent Barbier. Nouveauté, son fils Gaspard est dans le coup, tout au moins pour un titre. Il joue de la guitare sur « Frankenstein’s Daughter ».

L’album nous a semblé plus mélancolique. Déjà la première chanson « And General Robert E. Lee » passe en revue un peu plus de deux siècles. Ensuite sur « Lost And Lonely », Elliott susurre ses paroles avec de la tristesse dans sa voix. Faut dire aussi que cela parle d’un amour perdu dont on n’arrive pas à se consoler. Sur un ton grave, il nous conte « The Valley Below » avec des couleurs Dylan version Lanois. C’est sans doute le moment le plus intense de la rondelle.

Mystère et tendresse s’écoule durant « On My Mind ». Il suit les traces de Polnareff avec « Ophelia » chantant la beauté et les yeux de la belle brillant dans la nuit. « What’s That » est l’occasion d’une nouvelle vie qui commence. Il fait beau, le téléphone sonne et il se sent mieux que jamais. Un moment de folie passagère. Par contre, « Crepuscule » offre une toute autre approche plus mélancolique avec à un moment un petit jeu de guitare rappelant Dylan.

A l’assaut des « Scandinavian Skies », il conduit sa vieille Volvo dans la nuit d’un hiver scandinave sombre. « Razzmatazz », drôle de titre… Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Une explication Elliott ? En attendant, c’est le bordel, l’autoroute est bouchée, déviation sur déviation, le monde est fou tournant bien trop vite. Se baladant ensuite avec la fille de Frankenstein, les tons se font mystérieux, la guitare part dans un solo déchirant. La chanson prend petit à petit de l’ampleur pour un nouveau grand moment. Enfin, « Crying Creatures Of The Universe » nous replonge dans une grande mélancolie pour terminer l’album.

Avec ce nouvel opus, Elliott montre une facette plus douce et mélancolique. Parfois on regrette la splendeur de « Strings of the Storm«  (ah qu’est-ce qu’il était bon celui-là!). N’empêche que cet album plaira aux fans de l’artiste surtout ceux côté Dylan.

Pays: FR
Bang! BC0574
Sortie: 2008/03/28

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