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FISH – Fellini Days

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Après la belle réussite qu’était l’album « Raingods with Zippos« , on pouvait se demander dans quelle voie se dirigerait Fish. Revenir à un rock plus « Sunsets on Empire » ou continuer la voie tracée. Je dirais qu’il y a un peu des deux. Les morceaux sont un peu plus formatés radio mais la créativité et la sensibilité sont bien là. Steve Wilson (Porcupine Tree) a cette fois complètement disparu. C’est John Wesley qui tient toutes les guitares à lui seul et toujours Elliott Ness à la production.

« 3D », premier morceau de l’album, est un digne successeur de Raingods, une pièce à lui seul. « So Fellini » a été plus pensé single. Il rappelle un peu « Brother 52 ». D’une manière genérale, les lignes de basses de cet opus sont plutôt à rechercher dans les infra-basses. C’est toujours Steve Vantsis qui en tient le manche. « Tiki 4 » nous montre bien cela. Si vous ne poussez pas quelque peu le volume, vous louperez l’essence principale que distille cette basse tout au long du CD. « Our Smile » me semble trop pop, trop formaté radio et de ce fait ne s’impose pas vraiment. Fish a déjà fait de bien meilleures ballades.

« Long Cold Day » est un rock à la Fish qui mélange les styles des deux précédents opus. Il a ce côté accrocheur de Raingods qui fait qu’on se sent entraîné. Quant à « Dancing with Frogs », c’est incontestablement une des meilleures chansons de l’album. La ligne de basse simpliste nous fait vibrer les tripes avec ses infra-notes. La mélodie et la voix du Maître nous transportent. Malgré la simplicité apparente de ce morceau, on se le passerait en boucle sans s’en lasser. Vient ensuite « Obligatory Ballad » qui, je dois dire, ne m’accroche pas vraiment. On y trouve le chant de Fish accompagnée de la seule guitare électrique. Cette dernière me paraît bien agressive par rapport au chant même si je dois aussi avouer que cela a son charme.

Fish n’a pas fait beaucoup de chansons à caractère « politique », mais justement voici « The Pilgrim’s Address » qui en est une, et une belle. C’est une réaction aux guerres menées tous azimuts pour certains « grands » dirigeants de ce monde (Balkans, Golfe, etc). Voilà un sujet à nouveau bien d’actualité au jour où j’écris cette chronique (1 février 2004). En fait, il s’agit plus ici d’un hymne à la Paix. Un morceau poignant ! Enfin, nous terminerons par « Clock Moves Sideways » dans lequel les infra-basses nous feront encore vibrer. C’est aussi une des perles de ce CD qu’on se repasserait bien en boucle. Une ascension vers un sommet, une très belle fin pour ce « Fellini Days ».

Pays: GB
Chocolate Frog Records CFVP007CD
Sortie: 2001

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