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DREAM THEATER – Train of Thought

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Voici le nouvel opus de Dream Theater. Il succède au double album « Six Degrees of Inner Turbulence«  que nous avions chroniqué au début de l’année 2002. Déjà, la pochette est plus engagente et rappelle plus le mystère de l’album « Scenes from a memory » qui était un véritable petit bijou. Le meilleur album de l’année 1999 à mon avis ! Mais revenons à « Train of Thought ».

Ce nouvel opus commence avec « As I Am ». Le début de ce titre est du plus pur Black Sabbath. Clin d’oeil? Tiens, un oeil sur la pochette… Mais, il ne s’agit là que du riff de début. Le titre est bien dans le style metal progressif de Dream Theater. L’enchainement sur « This Dying Soul » est direct. Il assure la continuité. Ce titre, de pas moins de 11’28 », est une pièce à lui seul. James LaBrie passe de la voix qu’on lui connait à une douceur inhabituelle. John Petrucci défonce sa gratte à coups d’accords heavy metal. La section rythmique Mike Portnoy / John Myung déménage. Ce sont les claviers de Jordan Rudess qui sont les plus discrets. Le piano de la partie centrale nous replonge dans l’ambiance de l’opus de 1999 alors que le solo de Petrucci en final du morceau dépasse la meilleure formule 1.

Suit « Endless Sacrifice » (encore un titre de près de 11 minutes et demi!) qui démarre en une ballade du style de « The Spirit Carries On » pour éclater ensuite. Petrucci et Rudess se lancent des défis avant que LaBrie ne reprenne le dessus. Dans « Honor Thy Father », LaBrie varie les effets sur sa voix. « Vacant » est une chanson toute en douceur, très courte, où LaBrie et Rudess font un petit duo. Un break sur l’album somme toute.

« Stream of Consciousness » est un instrumental grandiose, le petit bijou de ce nouvel opus. Dès le début, il nous conquiert et nous emporte. Les quatre musiciens, LaBrie en étant absent, se donnent à fond. Bien sûr, la guitare de John Petrucci a toujours le dessus. Et pourtant, on ne s’en lasse pas tant il est parfait. On termine avec « In The Name of God », un titre qui critique tous les abus que l’on peut faire au nom soit-disant de Dieu. Ah, le bel alibi… Il dénonce tous ces excès inacceptables. Encore un morceau qui rivalise avec la qualité de ceux de « Scenes from a memory ». Un final en apothéose !

En résumé, Dream Theater nous offre ici un excellent album qui me semble meilleur que le précédent « Six Degrees of Inner Turbulence » et presqu’aussi bon que « Scenes from a memory ». Sur les sept titres qui composent ce CD, seuls deux sont en dessous des dix minutes, « As I Am » et le très court « Vacant ». L’ensemble a été finement travaillé. On est bien en présence d’un grand Dream Theater ! Par contre, la partie multimedia qui doit donner accès à des bonus via le site du groupe n’est accessible que pour les utilisateurs de Windows. Ceux qui ont un Macintosh sont honteusement oubliés ! On peut s’en étonner car ce n’est pas dans les habitudes de Dream Theater qui utilise pourtant… des Macs.

Pays: US
Elektra 7559-62891-2
Sortie: 2003/11/07

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