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ETCETERA – Tales of Ardour & Deceit

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Second opus pour ce groupe danois nommé Etcetera (ou Etc en abrégé). Le premier opus « Fin De Siecle » était sorti en 1998, cinq ans déjà. Etcetera est mené de main de maître par le multi-instrumentiste et auteur-compositeur Frank Carvalho.

Dès « The Song of Marsh Stig », nous sommes plongés dans des ambiances tenant des grands Genesis et Yes. Le ton est donné. Nous passerons également par des moments « crismonnien » et même très « emersonnien », surtout à l’écoute d’un Hammond grandiose. Cet album concept nous fera d’ailleurs traverser le monde progressif.

« Songs » joue sur le mélange des voix et vocalises pour se terminer par un beau solo de guitare mélodique. « Kentish Suite » paraît très « hackettien » dans sa conception et l’approche du son de la guitare. Les changements de tableaux, breaks et contre-breaks sont légions. Le saxophone lui donnera un petit côté Van der Graaf Generator.

Pour « The Lady of Castela », on croirait entendre Anthony Phillips à la guitare. La première partie du morceaux est acoustique alors que la seconde nous mène vers un Genesis époque « Selling England By The Pound ». On pensera aussi à Gandalf. « Lament » est très planant. Nappes de strings avec guitare électrique par-dessus, d’abord distorsionnée, ensuite pure avec réverb.

« The Ghost of Yang (pt. I) » démarre fort. Le son de Mellotron est du meilleur effet. Il se calme ensuite en nous rappelant « Selling England By The Pound », puis repart en force. Une touche de Yes, une guitare à la Hackett. Même les clichés de fin rappellent ceux du grand Maître Steve. « The Exit » est un peu leur « Los Endos ». Reste pourtant un dernier morceau intitulé « The Ghost of Yang (pt. II) » mais qui brille plutôt par son inutilité. Vent, sifflotement de synthé et quelques bruitages au programme pendant 3’40″…

Etcetera nous replonge dans les années 70 avec cet opus progressif d’une grande qualité. L’approche s’apparente à celle des américains de Cairo tout en étant plus proche de Genesis. Que manque-t-il à cet album pour être la rondelle indispensable à votre CDthèque? Une meilleure conception d’ensemble et une production plus relevée. Il est dommage en effet que seuls les deux premiers morceaux soient chantés alors que le reste est instrumental. Une meilleure répartition nous aurait évité une certaine frustration.

Pays: DK

Record Heaven RHCD39 / Musea
Sortie: 2003

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