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STARCASTLE – Song of Times

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Starcastle est un groupe américain de rock progressif fondé à la fin des sixties. Ils ont enregistré quatre albums dans les années 70, dont deux produits par le producteur Roy Thomas Baker (Queen, The Darkness), et vendus un peu plus d’un million d’albums. Pourtant ensuite plus rien ne vient même s’ils tournent encore pas mal dans les eighties. C’est donc près de 30 ans après leur dernier album qu’ils reviennent avec ce « Song of Times ». En fait, c’est le décès de leur bassiste Gary Strater en 2004 qui les a décidé à terminer ce nouvel opus en sa mémoire.

Ce qui frappe d’emblée est leur filiation avec le grand Yes, celui des années 70 justement. Le chant de Al Lewis est assez haut perché et tient bien la route face à un Jon Anderson. Il suffit d’écouter le morceau titulaire pour s’en rendre compte. Musicalement, ils proposent un progressif haut de gamme, mélodique mais truffé de breaks en tous genres. Les guitaristes Matt Stewart et Bruce Botts se montrent très créatifs n’ayant pas trop à rougir face à Steve Howe. La section rythmique fait bien ressortir la basse de Gary Strater qui pose son empreinte sur les morceaux tel un Chris Squire alors que le batteur Steve Tassler maintient un tempo efficace qui vaut bien celui de Alan White. Aux claviers, ce sont trois musiciens qui se partagent l’album. Il y a Herb Schildt, John O’Hara et Neal Robinson.

Sans vouloir imiter Yes, leurs maîtres sans aucun doute, ils nous offrent neuf titres (dix avec le radio edit de « Babylon ») qui nous régalent. Pas de doute, nous nous sentons plus à l’aise avec eux qu’avec ce que Yes nous offrent depuis deux décennies. Mais se contenter de les comparer à Yes est peut-être réducteur. En effet, le groupe a de nombreux atouts qu’ils nous démontrent tout au long de cet opus dans lequel rien n’est à jeter. Les parties vocales sont de très grande qualité, variées car plusieurs musiciens se joignent au chanteur pour l’appuyer. La basse est un instrument clé. Elle brille de bout en bout, tantôt mélodique tantôt bien claquante mais toujours à bon escient.

Enfin, notons aussi que la pochette pourrait bien être un clin d’oeil à Roger Dean, auteur de la plupart de celles de Yes. Elle est signée par Ed Unitsky dont la réputation dans le domaine n’est plus à faire.

En résumé, si vous aimez le rock progressif d’un groupe tel que Yes, vous ne pouvez qu’être conquis par Starcastle. Cet album est un haut de gamme qui s’intégrera à merveille dans votre CDthèque Yessienne.

Pays: US
ProgRock Records PRR380
Sortie: 2007/03/13

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