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THIRD ENDING (The) – The Third Ending

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Formé en 2002, The Third Ending nous viennent de Hobart, capitale de l’état de Tasmanie, île située au sud du continent australien. Voilà qui n’est pas vraiment courant. Ils nous proposent un rock progressif mélodique aux tons plutôt modernes.

Le groupe est composé de quatre musiciens seulement malgré leurs ambiances étoffées. Nick Storr chante et tient les claviers et même aussi la guitare, Andrew Curtis est le guitariste à part entière, Cornel Ianculovici tient la basse alors que Andrew Knott en est le batteur. Mais tous assurent aussi des backing vocals ce qui donne une grande force vocale à cet opus.

C’est ainsi que dès le morceau d’ouverture « Eleven », nous sommes baignés dans une ambiance acoustique rock proche de groupes tels Porcupine Tree, Gazpacho, Sylvan ou certains Marillion. Mais nos Tasmaniens ne sont pas pour autant un clone. Ils ont leur personnalité et se montrent créatifs. « Back Home » s’écoule dans une ambiance feutrée baignée de percussions avant d’éclater véritablement.

Quand on écoute « Tungsten Blues », on se rend bien compte de l’énorme potentiel de The Third Ending. Ils semblent avoir un don de créativité très haut placé, leurs mélodies sont puissantes et les breaks qui parsèment leurs morceaux sont autant de cassures qui assurent une grande diversité à leur musique. Ici le guitariste sort un solo de derrière les fagots qui nous fait vibrer. Le groove de la section rythmique est intense. La douceur de « Can You Hear Me? » a tous les atouts d’un hit avec sa mélodie accrocheuse et quand arrive le solo du guitariste ce sont les frissons qui nous gagneront tant sa sensibilité y transpire.

La suite relève plus d’une suite conceptuelle que de différents titres. Toujours en douceur elle commence par « Fingerprints ». C’est un titre court où chant et guitare acoustique sont seuls maîtres à bord. « Digital Sunrise » prend des tons plus durs. La section rythmique et la guitare tissent une ambiance assez sombre alors que le chant se fait mélancolique. Le court et sombre « Cold Light Of Day » sert de liaison avec le tendu « Falling » au refrain imparable qui nous entraîne dans leur monde où des couleurs Sylvan se révèlent. « Part V » est un épilogue du morceau précédent qui nous conduit à « Coming Around », un titre qui tient à la fois des ballades du théâtre des rêves que du Floyd. C’est enfin « Fingerprints » qui revient, en force cette fois, pour clôturer l’opus, le tout dans une ambiance à la « Snow » de Spock’s Beard.

Ce premier effort de The Third Ending est une véritable réussite. Si vous aimez Sylvan, Gazpacho, Marillion, Spock’s Beard, Dream Theater époque « Scenes From A Memory », vous ne pouvez qu’être séduits. Alors n’hésitez pas à vous plonger dans cette révélation tasmanienne.

Pays: AU
ProgRock Records PRR222
Sortie: 2007/03/13

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