CASUAL SILENCE – Once In A Blue Moon
Les hollandais de Casual Silence existent déjà depuis dix ans. Un premier album intitulé « Bad Side Memories » était sorti en 1997, suivi du mini-CD « Shamelessly Dressed » en 1999. Leur style? Un heavy rock progressif. On peut les situer aux alentours de ce que font les Suisses de Clepsydra et de Shakary dans le titre « Weird Promises ». Ajoutez à cela un zeste de Dream Theater, Queensrÿche, Marillion et Landmarq.
Leur chanteur Rob Laarhoven a une superbe voix. Et comme dans Casual Silence un des deux guitaristes, Ernst Le Coq d’Armandville, et le bassiste, Eric Smits, sont également d’excellents chanteurs, le groupe possède d’énormes qualités et diversités vocales. Ecoutez « Dreampath » et vous serez vite convaincu. Il y a virtuellement trois chanteurs même si le titulaire s’appelle Rob Laarhoven. La ballade acoustique « Dreamweaver » est superbe. « Lambrusco Evening » est tout bonnement génial. Les mélodies de « Moon » nous transportent. On plane, on frémit… Le solo de guitare nous achève. La dernière pièce de l’album porte le nom du groupe. Elle achèvera de nous convaincre sans difficulté aucune par ses différentes couleurs, son mélange des voix et ses guitares (2 guitaristes, çà aide!).
Mais, parlons aussi du concept de cet opus. « This story tells about the difference, the difference between two worlds ». Et pendant 53 minutes de parfait bonheur musical, Casual Silence vous expliquera tout cela. Ambiances et changements de tableaux vous présentent ici un véritable bijou, un petit opéra rock. Et quand je dis petit, c’est par sa durée uniquement car, une fois terminé, vous ne pourrez faire qu’une chose : le remettre une fois de plus! Il ne manque vraiment pas grand-chose à ce second album pour être un Must.
Pays: NL
Red Sea Records / Bertus RED3010
Sortie: 2003