GENIUS – Episode 3: The Final Surprise
Genius est l’opéra rock composé par le guitariste et claviériste italien Daniele Liverani. « The Final Surprise » est la troisième et dernière partie de ce long projet doté de nombreux chanteurs de tous horizons et dont la réalisation a pris quelques années pour aboutir aux quatre heures de musique offertes par les trois CD de la trilogie.
N’ayant pas eu la chance de pouvoir écouter les deux premières parties de cet opéra rock, je me concentrerai donc uniquement sur cette troisième partie. Daniele Liverani, qui joue également de la basse, y est accompagné du batteur Dario Ciccioni. Côté chanteurs, on en trouve pas moins de six en sus du narrateur Philip Bynoe. Notons ainsi la présence de DC Cooper (ex-Royal Hunt), Daniel Gildenlöw (Pain Of Salvation), Jorn Lande (Jorn, ex-Masterplan), Andrea Dätwyler (Lunatica), Toby Hitchcock (Pride Of Lions) et Eric Martin (Mr. Big), chacun entrant dans la peau d’un personnage.
L’oeuvre de Daniele Liverani est merveilleusement conçue. Elle est imprégnée de heavy rock symphonique et de métal progressif de toute grande qualité. Si le narrateur plante les décors entre les différents morceaux, les chanteurs se succèdent avec bonheur offrant chacun un grain vocal particulier. On apprécie particulièrement celui de Daniel Gildenlöw mais aussi ceux de DC Cooper, de Jorn Lande et de la chanteuse Andrea Dätwyler qui vient ajouter une touche de féminité à l’ensemble.
L’histoire baignant ce troisième opus révèle ce qui arrive à Genius (DC Cooper) et son guide Twinspirits 32 (Daniel Gildenlöw) à la fin de leur longue journée de rêves. Tous les titres trouvent parfaitement leurs places et il est difficile de vous en extraire l’un ou l’autre. Pour vous décider, vous pouvez toujours écouter l’énergie symphonique baignant « Toy warehouse » qui ouvre l’album ou le très varié « Save me from my destiny », longue pièce épique brillant par ses nombreuses couleurs allant de la ballade au rock symphonique ou encore l’enivrant « Let me live » qui emporte tout sur son passage et l’émouvant « I die » sur lequel Gildenlöw est sublime.
Cet opéra rock émerveillera tous les amateurs de métal progressif, les fans d’Ayreon (pour le côté heavy) ou de Helloween (pour l’énergie métal) mais également ceux de Rhasopdy ou de la paire Nolan/Wakeman et plus particulièrement de leur album « The Hound of the Baskervilles » plus progressif. Ce Genius comprend un peu de tout cela afin de vous faire passer un très bon moment musical. A découvrir !
Pays: IT
Frontiers Records FR CD 321
Sortie: 2007/02/16