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DARWIN’S RADIO – Eyes of the World

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Darwin’s Radio est né sur les cendres de deux groupes anglais, Grey Lady Down et The Spirit of Rush, en 2002. Après un EP sorti en 2003, « Eyes of the World » est leur tout premier album. Ils nous offrent un rock moderne avec quelques influences progressives.

Au sein du groupe, il y a le guitariste/chanteur Declan Burke (ex-The Spirit of Rush), le claviériste Mark Westworth (ex-Grey Lady Down), le batteur Dave Pankhurst (ex-The Spirit of Rush) et le bassiste Sean Spear (ex-Grey Lady Down). Depuis la sortie de cet opus, Dave Pankhurst a quitté le groupe et a été remplacé par Tim Churchman.

Les claviers ont tendance à rapprocher le groupe du rock progressif à la Genesis voire IQ. Cela est frappant sur le premier titre de la rondelle « Erase… Rewind ». On penserait même parfois entendre Steve Hackett à la guitare lors des soli. Le chant mélodieux possède un petit grain bien savoureux. Quant au bassiste, il utilise un pédalier basse qui fait gronder les notes de fond.

Pour « Stronger », les influences semblent plus provenir de Spock’s Beard. Le ton est plus rock et les lignes vocales rappellent bien le barbu. « Windows to Your Soul » prend des tons acoustiques avec des claviers légers. L’accent est mis sur les vocaux. Le solo de guitare est absolument transcendant et enivrant. Superbe d’efficacité !

Par contre, le côté pop/rock de « Glass Tiger’s Eye » est nettement moins séduisant et plus impersonnel. Mais cela disparaît vite au profit de « Lapse of Sensation » et son ambiance mélangeant Pendragon et IQ. Le groove de la basse soulève le morceau alors que le chant le transcende avec son expressivité. L’instrumental « Eccentric Orbits » se montre remuant avec quelques couleurs jazz-rock.

La ballade « Amber Skies » se déroule tout en douceur, presqu’en duo piano/chant jusqu’au moment où arrive la batterie. Le titre prend alors plus d’ampleur mais perd en crédibilité en devenant trop pop. Mais faut-il les en blâmer ? Sans doute ont-ils cherché à avoir un morceau aux accents accrocheurs avant tout. Enfin l’album se termine avec « The Vast Within » qui débute en douceur mais dont l’intensité grimpe au fur et à mesure. Les arrangements sont légers et fouillés à la fois. L’influence IQ revient à l’avant-plan par moments et celle de Spock’s Beard sur la fin.

Ce premier album de Darwin’s Radio démontre un groupe aux tendances mélodiques et progressives qui a les capacités pour se bonifier et ainsi nous offrir une petite perle dans les années à venir. En attendant, si vous aimez le progressif style Spock’s Beard, IQ ou Pendragon, dégustez cette rondelle.

Pays: GB
Darwin’s Radio DR002
Sortie: 2006/04/11

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