RHAPSODY OF FIRE – Triumph Or Agony
L’histoire des italiens de Rhapsody démarre en 1997 avec la sortie de l’album « Legendary Tales ». En 2004, ils sortaient « Symphony of Enchanted Lands II – The Dark Secret« , suite de leur second opus du même nom sorti en 1998. C’était déjà leur 6e album. Ensuite vint la tournée qui servit au live « Live In Canada 2005 – The Dark Secret« sorti en janvier 2006. Puis, il y a eu ce problème, qui ressemblait à un cauchemar, pour les droits d’utilisation du nom Rhapsody. Le groupe a choisi de changer son nom en Rhapsody Of Fire et, prenant les choses du bon côté, ont vu cela comme un nouveau départ.
Pour « Triumph Or Agony », la formation reste inchangée avec Fabio Lione (chant), Luca Turilli (guitares), Alex Staropli (claviers), Patrice Guers (basse) et Alex Holzwarth (batterie). En invité, comme pour le précédent opus, un certain Christopher Lee à la narration.
Encore une fois, Rhapsody Of Fire (puisque c’est ainsi qu’il faut dire maintenant) nous plonge dans un concept album empli de contes et légendes, sorcelleries, dragons, et autres choses du genre. C’est dire si une fois encore nous sommes envahis par des ambiances à la Tolkien. Plus encore que pour le précédent opus sans doute.
Le groupe a bien évolué car ce nouvel opus est encore meilleur, plus mature. Il y a toujours ce côté métal symphonique imposant jusqu’à forcer le respect tant c’est parfaitement fait. Avec Rhapsody Of Fire, nous nageons à chaque fois en plein opéra rock. Les tons d’opéra sont d’ailleurs très présents. Le chant de Fabio Lione fait toujours merveille. De plus, il est secondé par une chorale imposante (50 choristes!) et le groupe est accompagné d’un orchestre philharmonique de 60 musiciens.
Mais l’orchestre, tout imposant qu’il soit, ne nuit nullement à la musique du groupe. L’esprit est parfaitement conservé. Cela ajoute un punch supplémentaire en soutien aux arrangements. La guitare de Luca Turilli est toujours aussi agressive et incisive. Les claviers de Alex Staropli enveloppent l’ensemble de ses nappes symphoniques. Quant à la section rythmique de Guers et Holzwarth, elle mène un train d’enfer.
Dans tout cela, ils arrivent encore à nous fournir des passages doux et mélodieux aux ambiances médiévales proche d’un Blackmore’s Night. Ecoutez « Old Age Of Wonders » pour vous en convaincre mais même un titre tel « The Myth Of The Holy Sword » n’en est pas loin non plus.
Indéniablement, ce nouvel album de Rhapsody Of Fire est indispensable aux fans et mérite l’attention de tous les amateurs de métal symphonique aimant les tons d’opéra et les ambiances à la Tolkien.
Pays: IT
Steamhammer/SPV 97582 CD
Sortie: 2006/09/25