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RING – The Empire of Necromancers

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Ring semble avoir été un pionnier dans le monde du Rock Progressif au Japon. Pourtant, cette formation ne fit pas long feu. Fondée en 1974 autour de Takashi Kokubo, elle se désintégrait déjà l’année suivante.

Le groupe comprenait :

  • Takashi Kokubo : Batterie & Vocaux
  • Masato Kondo : Guitares
  • Hiroshi Hamada : Basse
  • Yukitoshi Morishige : Synthétiseurs & Claviers

En complément, le label Poseidon propose également deux titres enregistrés en 1977 et 1978 du Kokubo Synthesizer Works, un autre bref projet dans la foulée du précédent, toujours mené par le même leader, mais aux synthétiseurs cette fois.

En voici les membres :

  • Takashi Kokubo : Synthétiseurs & Programmation
  • Kayo Matsumoto : Synthétiseurs
  • Haruhiko Tsuda : Guitare

Voici les titres de CD, composés par Takashi Kokubo pour les cinq premiers et par Yoh-Ichi Kamata pour les deux derniers (48’12) :

  1. « Prologue » (11’09)
  2. « The White Sybil » (7’14)
  3. « Piano Solo » (1’51)
  4. « The Desolation of Soom » (4’23)
  5. « Magic Lady » (7’34)
    +

  6. « The Star of Sorrow » (4’31)
  7. « In Memory of Charnades the Pan » (11’27)

A l’écoute, les cinq morceaux de Ring, enregistrés en 1975, ne laissent pas un souvenir impérissable. Les compositions sont inégales et l’ensemble était déjà bien dépassé à l’époque. Par contre, les deux derniers morceaux, proposés en bonus, méritent nettement plus d’attention.

« Prologue » circule dans l’univers de Colosseum et de ses musiciens, … à leurs débuts. Un fruit particulièrement blet !

« The White Sybil » est une pièce plutôt Jazz-Rock, pêchant tant chez Joe Zawinul, époque Miles Davis, pour les claviers, que chez Carlos Santana pour la guitare. Comme pour la pièce précédente, le chant en Japonais est peu attirant et de qualité médiocre.

« Piano Solo » et « The Desolation of Soom » sont des compositions plus lentes, plus réussies, pleines de délicatesse et de subtilité.

Dans sa première partie, « Magic Lady » est également encombré de vocaux peu convaincants. Heureusement, la seconde partie, plus nerveuse, évolue vers plus de sophistication avec, entre autres, une belle envolée à la guitare.

« The Star of Sorrow » est bâti sur une succession de bidouillages aux claviers. L’ambiance est spatiale et flottante, entre Tim Blake (Gong) et Moondog. Réussi !

« In Memory of Charnades the Pan » est plus que réussi, c’est une petite merveille, passionnante du début à la fin. Elle donne droit à quelques jolis changements d’ambiances, de sonorités et de rythmes, toujours bien amenés et harmonieux. Les claviers sont toujours majestueux, parfois pompeux, ingénieux. Les envolées de guitares sont magistrales. Une sorte de rencontre entre Keith Emerson, Rick Wakeman, Rick Wright et Steve Hillage.

En résumé, dans nos régions en tout cas, l’intérêt de la réédition d’un ouvrage de Ring paraît bien limité. Heureusement, la présence du Kokubo Synthesizer Works ranime la flamme et fait espérer à lui seul une suite.

Pays: JP
Musea FGBG 4650 AR / Poseidon PRF – 036 (réédition, original 1974)
Sortie: 2006/04

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